Publié
Durée de la vidéo : 7 minutes
À l’affiche du film « Ma vie Ma bouche » de feu Sophie Fillières, présenté au Festival de Cannes, le chanteur-compositeur-acteur Philippe Katerine discute de création artistique, de danse contemporaine et de poésie avec Augustin Trapenard.
C’est la danse contemporaine qui lui offre une nouvelle façon d’appréhender son corps, lui ouvrant les portes du cinéma. Philippe Katerine faisait partie d’un groupe de danseurs. « Tout d’un coup, tout s’est ouvert. (…) Le cinéma a adhéré à ça », il explique. Cette expérience lui a permis de développer « une forme de disponibilité à soi », essentiel dans sa démarche d’acteur. L’un des rôles qui lui ressemble le plus est celui qu’il joue »Le premier film)” dans lequel il a joué« Je suis un no man’s land » de Thierry Jousse.
Élément central de sa démarche artistique, Philippe Katerine parle de l’importance de la poésie dans sa vie : “La poésie est là où on ne l’attend pas, c’est l’inattendu”, il dit. Pour lui, elle se niche dans les détails du quotidien, dans ces moments de grâce qui nous surprennent et nous émeuvent. “J’étais à Montréal l’autre jour et à un feu rouge, j’ai vu une dame qui conduisait et sa robe était coincée dans la porte. Et je l’ai trouvé très beau» explique Philippe Katerine.
Evoquant son travail sur « Ma vie Ma bouche », le dernier film de Sophie Fillières présenté à Cannes, Philippe Katerine souligne la singularité de cette expérience : “C’est très précieux quand on fait quelque chose pour la première fois”dit-il en faisant référence à la composition de la musique du film après le décès du réalisateur dont il s’occupait, et pour laquelle il a utilisé le ukulélé, un instrument qu’il utilisait “pour la première fois».
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À l’affiche du film « Ma vie Ma bouche » de feu Sophie Fillières, présenté au Festival de Cannes, le chanteur-compositeur-acteur Philippe Katerine discute de création artistique, de danse contemporaine et de poésie avec Augustin Trapenard.
C’est la danse contemporaine qui lui offre une nouvelle façon d’appréhender son corps, lui ouvrant les portes du cinéma. Philippe Katerine faisait partie d’un groupe de danseurs. « Tout d’un coup, tout s’est ouvert. (…) Le cinéma a adhéré à ça », il explique. Cette expérience lui a permis de développer « une forme de disponibilité à soi », essentiel dans sa démarche d’acteur. L’un des rôles qui lui ressemble le plus est celui qu’il joue »Le premier film)” dans lequel il a joué« Je suis un no man’s land » de Thierry Jousse.
Élément central de sa démarche artistique, Philippe Katerine parle de l’importance de la poésie dans sa vie : “La poésie est là où on ne l’attend pas, c’est l’inattendu”, il dit. Pour lui, elle se niche dans les détails du quotidien, dans ces moments de grâce qui nous surprennent et nous émeuvent. “J’étais à Montréal l’autre jour et à un feu rouge, j’ai vu une dame qui conduisait et sa robe était coincée dans la porte. Et je l’ai trouvé très beau» explique Philippe Katerine.
Evoquant son travail sur « Ma vie Ma bouche », le dernier film de Sophie Fillières présenté à Cannes, Philippe Katerine souligne la singularité de cette expérience : “C’est très précieux quand on fait quelque chose pour la première fois”dit-il en faisant référence à la composition de la musique du film après le décès du réalisateur dont il s’occupait, et pour laquelle il a utilisé le ukulélé, un instrument qu’il utilisait “pour la première fois».