Le nouveau président iranien, Masoud Pezeshkian, a promis lundi 16 septembre, lors de sa première conférence de presse depuis son élection en juillet, de veiller à ce que la police des mœurs chargée de faire respecter le port obligatoire du hijab ne « dérange » plus les femmes.
L’annonce a été saluée par les médias modérés, d’autant plus qu’elle intervient le jour du deuxième anniversaire de la mort de Mahsa Amini, qui avait déclenché en 2022 un mouvement sans précédent baptisé « Femme, vie, liberté ». Mais ses propos ont irrité le camp conservateur.
Lors de la conférence de presse, au cours de laquelle Massoud Pezeshkian a abordé plusieurs thèmes ainsi que les orientations de son mandat, une journaliste est intervenue, racontant qu’elle-même était arrivée en retard à la conférence en raison de détours qu’elle avait dû faire sur son chemin pour éviter d’être arrêtée par la police des mœurs.
« La police des mœurs est-elle toujours dans les rues ? » s’est alors exclamé le nouveau président iranien. « Elle n’est pas censée affronter (les femmes), je veillerai à ce qu’elle ne les dérange pas »,
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