JULIA WU / AFP
Manifestation pro-palestinienne à Columbia : la police est entrée sur le campus pour déloger les manifestants
ETATS-UNIS – Ils ont utilisé de grands moyens. La police new-yorkaise est intervenue manu militari mardi 30 avril au soir à l’université de Columbia, épicentre de la mobilisation pro-palestinienne sur les campus américains, afin de déloger les manifestants qui s’étaient barricadés dans un bâtiment depuis la nuit précédente.
Tous les manifestants ont été évacués du campus, selon les médias américains. Vers 3 heures du matin (heure de Paris), c’est en tenue anti-émeute, aidés par un véhicule d’intervention muni d’une échelle, que des dizaines, voire des centaines de policiers ont pénétré dans le campus. Des agents casqués, grimpant à l’échelle, sont ensuite entrés par une fenêtre dans le bâtiment occupé.
Des dizaines de personnes, certaines portant des keffiehs, ont été arrêtées et placées dans des bus de la police, a constaté l’AFP. À l’extérieur du campus, la foule criait “Palestine libre!” ».
« Les événements d’hier soir sur le campus ne nous ont pas laissé le choix »a écrit la présidente de l’université, Minouche Shafik, dans une lettre rendue publique demandant à la police new-yorkaise d’intervenir sur le périmètre de cet établissement privé de Manhattan.
La police appelée à rester jusqu’au 17 mai
Pendant deux semaines, elle et de nombreux autres dirigeants universitaires à travers le pays ont fait face à des manifestants, parfois quelques dizaines seulement, qui ont occupé leurs campus pour s’opposer à la guerre menée par Israël à Gaza contre le Hamas. La colère des étudiants américains s’étend des universités de la côte Est à celles de Californie, en passant par le sud et le centre, ce qui rappelle les manifestations contre la guerre du Vietnam à la fin des années 1960.
Dans sa lettre à la police new-yorkaise, Minouche Shafik demande à la police de «maintenir une présence sur le campus au moins jusqu’au 17 mai, afin de maintenir l’ordre et de garantir qu’aucun campement ne soit établi. » La cérémonie de remise des diplômes est prévue le 15 mai.
Dans la nuit de lundi à mardi, quelques dizaines de manifestants se sont barricadés dans un immeuble, le Hamilton Hall. Le bâtiment a été renommé « Hind’s Hall » du groupe pro-palestinien « Columbia University Apartheid Divest »en hommage à une fillette de six ans tuée à Gaza.
Sur son compte Instagram, ce groupe a dénoncé un “invasion” du campus. La présidence de la Colombie a débuté lundi à ” Suspendre “ administrativement les étudiants qui refusaient de quitter le ” village “ de tentes.
Le campus de Los Angeles est également en feu
Gage que la tension monte sur les campus, du côté de l’UCLA, université de Los Angeles, des heurts ont éclaté à proximité de manifestations et de camps pro-palestiniens.
« Peu avant minuit, un groupe important de contre-manifestants, vêtus de tenues noires et de masques blancs, est arrivé sur le campus et a tenté de démolir les barricades entourant le campement », rapporte le LA Times. Des feux d’artifice ont été lancés et la direction de l’établissement a demandé l’intervention des forces de l’ordre.
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Manifestation pro-palestinienne à Columbia : la police est entrée sur le campus pour déloger les manifestants
ETATS-UNIS – Ils ont utilisé de grands moyens. La police new-yorkaise est intervenue manu militari mardi 30 avril au soir à l’université de Columbia, épicentre de la mobilisation pro-palestinienne sur les campus américains, afin de déloger les manifestants qui s’étaient barricadés dans un bâtiment depuis la nuit précédente.
Tous les manifestants ont été évacués du campus, selon les médias américains. Vers 3 heures du matin (heure de Paris), c’est en tenue anti-émeute, aidés par un véhicule d’intervention muni d’une échelle, que des dizaines, voire des centaines de policiers ont pénétré dans le campus. Des agents casqués, grimpant à l’échelle, sont ensuite entrés par une fenêtre dans le bâtiment occupé.
Des dizaines de personnes, certaines portant des keffiehs, ont été arrêtées et placées dans des bus de la police, a constaté l’AFP. À l’extérieur du campus, la foule criait “Palestine libre!” ».
« Les événements d’hier soir sur le campus ne nous ont pas laissé le choix »a écrit la présidente de l’université, Minouche Shafik, dans une lettre rendue publique demandant à la police new-yorkaise d’intervenir sur le périmètre de cet établissement privé de Manhattan.
La police appelée à rester jusqu’au 17 mai
Pendant deux semaines, elle et de nombreux autres dirigeants universitaires à travers le pays ont fait face à des manifestants, parfois quelques dizaines seulement, qui ont occupé leurs campus pour s’opposer à la guerre menée par Israël à Gaza contre le Hamas. La colère des étudiants américains s’étend des universités de la côte Est à celles de Californie, en passant par le sud et le centre, ce qui rappelle les manifestations contre la guerre du Vietnam à la fin des années 1960.
Dans sa lettre à la police new-yorkaise, Minouche Shafik demande à la police de «maintenir une présence sur le campus au moins jusqu’au 17 mai, afin de maintenir l’ordre et de garantir qu’aucun campement ne soit établi. » La cérémonie de remise des diplômes est prévue le 15 mai.
Dans la nuit de lundi à mardi, quelques dizaines de manifestants se sont barricadés dans un immeuble, le Hamilton Hall. Le bâtiment a été renommé « Hind’s Hall » du groupe pro-palestinien « Columbia University Apartheid Divest »en hommage à une fillette de six ans tuée à Gaza.
Sur son compte Instagram, ce groupe a dénoncé un “invasion” du campus. La présidence de la Colombie a débuté lundi à ” Suspendre “ administrativement les étudiants qui refusaient de quitter le ” village “ de tentes.
Le campus de Los Angeles est également en feu
Gage que la tension monte sur les campus, du côté de l’UCLA, université de Los Angeles, des heurts ont éclaté à proximité de manifestations et de camps pro-palestiniens.
« Peu avant minuit, un groupe important de contre-manifestants, vêtus de tenues noires et de masques blancs, est arrivé sur le campus et a tenté de démolir les barricades entourant le campement », rapporte le LA Times. Des feux d’artifice ont été lancés et la direction de l’établissement a demandé l’intervention des forces de l’ordre.
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