La nomination de Michel Barnier à Matignon remonte peut-être à quelques jours. Dans la presse internationale, les réactions à la sortie de l’impasse politique en France continuent d’affluer. Très souvent, le nouveau rôle et l’influence acquis par le Rassemblement national de Marine Le Pen attirent toute l’attention, et attisent les craintes. En voici quelques exemples.
• Vu des États-Unis : le pacte faustien
Avec un ton alarmiste plutôt rare, le Washington Post dénonce une décision qui marque « un gain d’influence spectaculaire pour Marine Le Pen », et avec elle celle d’un parti dont la marque de fabrique est le rejet de « Une diversité multiculturelle dynamique » Français. « Ce pacte entre Macron et le diable pourrait représenter un très mauvais présage pour la France », ainsi que pour le continent européen, estime le quotidien de la capitale américaine.
« Cela signifie qu’un parti xénophobe (favorable à la « préférence nationale » en matière d’emploi, de logement et de santé, au détriment des 11 % de la population française née à l’étranger) bénéficie désormais de l’équivalent d’un droit de veto sur le gouvernement et ses décisions. Les événements prennent ici une tournure dramatique (…). La France est la septième économie mondiale, la
La nomination de Michel Barnier à Matignon remonte peut-être à quelques jours. Dans la presse internationale, les réactions à la sortie de l’impasse politique en France continuent d’affluer. Très souvent, le nouveau rôle et l’influence acquis par le Rassemblement national de Marine Le Pen attirent toute l’attention, et attisent les craintes. En voici quelques exemples.
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Avec un ton alarmiste plutôt rare, le Washington Post dénonce une décision qui marque « un gain d’influence spectaculaire pour Marine Le Pen », et avec elle celle d’un parti dont la marque de fabrique est le rejet de « Une diversité multiculturelle dynamique » Français. « Ce pacte entre Macron et le diable pourrait représenter un très mauvais présage pour la France », ainsi que pour le continent européen, estime le quotidien de la capitale américaine.
« Cela signifie qu’un parti xénophobe (favorable à la « préférence nationale » en matière d’emploi, de logement et de santé, au détriment des 11 % de la population française née à l’étranger) bénéficie désormais de l’équivalent d’un droit de veto sur le gouvernement et ses décisions. Les événements prennent ici une tournure dramatique (…). La France est la septième économie mondiale, la