ENTRETIEN – Pour la plus importante ligue française de MMA, la saison aura été un peu en dessous, avec moins de soirées et une concurrence accrue. Cependant, avec d’excellents combattants, une identité forte et le nouveau studio Ares, la ligue compte bien conserver sa première place.
Benjamin Sarfati est co-fondateur et leader de la Ligue Ares.
Dans quelle santé économique se trouve la Ligue Ares ?
La Ligue Ares se porte bien. En 2023, nous avons eu huit soirées. Les annulations étaient dues à des problèmes de lieu. Il n’existe à Paris que deux salles de 3 000 ou 4 000 places et le calendrier des événements y est extrêmement chargé. Dès lors, le studio Ares nous permettra de combler les éventuelles lacunes du planning.
De plus, nous avons choisi que notre ligue démarre exclusivement à Paris, mais cela changera en 2024. Ares commencera à voyager à travers la France. Nous allons aller à Aix-en-Provence, puis en Bretagne. Ensuite nous avons d’autres idées en tête puisque nous aimerions aussi aller à Montpellier, Bordeaux, Lyon et Lille.
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Je pense qu’Ares s’est imposé comme le « leader » en France. Il ne faut pas croire que les problèmes de salle de l’année dernière étaient liés à des problèmes de ralentissement. Ares devait se produire à la Scène musicale (à Boulogne–Billancourt…