Lorsque Chidimma Adetshina s’est présentée à Miss Afrique du Sud, elle rêvait de remporter la couronne et de représenter ce pays, où elle vit depuis sa naissance, au concours de Miss Univers en novembre. Cette étudiante en droit de 23 ans n’aurait jamais imaginé être confrontée à une polémique aussi virulente, qui lui a finalement valu d’être désignée candidate du Nigeria.
Avec cette affaire, c’est tout le problème de la xénophobie en Afrique du Sud qui est apparu au grand jour. Depuis la fin de l’apartheid, le rejet des immigrants en provenance d’autres pays africains a alimenté le chômage, la pauvreté et les inégalités endémiques, conduisant parfois à des violences à leur encontre.
“Ces gens nous détestent”
Après avoir figuré parmi les 16 finalistes de Miss Afrique du Sud en juillet, Chidimma Adetshina a essuyé une vague de haine sur les réseaux sociaux à cause de son nom de famille, hérité d’un père nigérian. Depuis plusieurs semaines, sa nationalité a été remise en cause par les dirigeants politiques et sur les plateaux télé.
Le 8 août, elle s’est finalement retirée du concours pour se protéger et protéger sa famille après une déclaration publique du ministre de l’Intérieur accusant sa mère d’avoir usurpé l’identité d’une autre femme.
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Le plus ancien journal dominical (1791) est aussi l’un des fleurons de la « qualité britannique ». Depuis 1993, il appartient au même groupe que le quotidien Le Gardienaprès être brièvement passé sous pavillon américain. Humaniste et pro-européen, l’hebdomadaire trouve grâce aux yeux des électeurs travaillistes, notamment au sein de la classe moyenne supérieure.
Comme tous les journaux dominicaux britanniques, L’observateur regorge de suppléments (Sport, Argent, Voyages, Loisirs, etc.) et pèse donc très lourd. Le journal est réputé pour ses enquêtes longues, approfondies et sérieuses. Sa couverture de l’actualité internationale en fait également l’une des plus complètes outre-Manche, et probablement la plus lue hors des frontières du Royaume-Uni.
Le site Internet de L’observateurpartagé avec Le Gardienest sans doute l’un des sites les plus complets de la presse britannique. C’est totalement gratuit.
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Lorsque Chidimma Adetshina s’est présentée à Miss Afrique du Sud, elle rêvait de remporter la couronne et de représenter ce pays, où elle vit depuis sa naissance, au concours de Miss Univers en novembre. Cette étudiante en droit de 23 ans n’aurait jamais imaginé être confrontée à une polémique aussi virulente, qui lui a finalement valu d’être désignée candidate du Nigeria.
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Après avoir figuré parmi les 16 finalistes de Miss Afrique du Sud en juillet, Chidimma Adetshina a essuyé une vague de haine sur les réseaux sociaux à cause de son nom de famille, hérité d’un père nigérian. Depuis plusieurs semaines, sa nationalité a été remise en cause par les dirigeants politiques et sur les plateaux télé.
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