Jean-Luc Mélenchon, ici arrivant à Sciences Po Paris, le 22 avril 2024.
POLITIQUE – « Jean-Luc Mélenchon, sortez ! », « Complice du Hamas »… Dès son arrivée à Sciences Po Paris, lundi 22 avril en début de soirée, pour une conférence prévue de longue date, Jean-Luc Mélenchon a été accueilli par un comité d’accueil virulent. Le leader de La France insoumise est venu parler de la Palestine et de la situation à Gaza.
Derrière cet accueil musclé, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessousdes membres du collectif d’extrême droite Nemesis et de l’Union nationale interuniversitaire (UNI), un syndicat étudiant de plus en plus proche d’Éric Zemmour, venu protester contre sa présence au sein de la grande école parisienne.
Face aux accusations de complicité avec le Hamas formulées par l’un des jeunes militants, Jean-Luc Mélenchon a préféré ne pas entrer dans l’affrontement. « Pars, pars, pars, c’est bien. Il a le droit de le penser »il a simplement réagi aux journalistes qui le suivaient. “J’avais leur âge et je faisais à peu près la même chose”a-t-il ensuite répondu lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il n’avait pas peur de la violence et du collectif Nemesis et d’UNI.
Un amphithéâtre gagné à sa cause
Une fois à Sciences Po, l’Insoumis a pu s’exprimer devant un public engagé dans sa cause. Dans le grand amphithéâtre Émile Boutmy bondé où il a été applaudi à de nombreuses reprises, notamment lorsqu’il évoquait la situation à Gaza, le triple candidat à la présidentielle a salué « l’attitude ouverte et respectueuse de cet établissement »dénonçant par contre ceux “qui a cédé à la pression” Et “se sont mis à genoux”.
Une référence à sa conférence annulée jeudi dernier par l’université de Lille. Les Insoumis souhaitaient alors délocaliser l’événement dans une salle privée, mais celui-ci fut également annulé, cette fois par la préfecture du Nord. “L’ennemi n’est pas seulement l’extrême droite (…) mais c’est l’immense chaîne de lâcheté de ceux qui cèdent avant d’avoir combattu”avait affirmé le tribun de 72 ans, appelant à « briser la chaîne du juridique pour passer à celle du légitime ».
« Aucun d’entre nous n’a la moindre tentation de prôner le terrorisme »a également déclaré Jean-Luc Mélenchon, en réaction à la convocation de la police pour « apologie du terrorisme » de la candidate européenne Rima Hassan, septième sur la liste des rebelles pour le scrutin du 9 juin. « Il semble qu’il existe toute une liste de personnes qui seraient poursuivies pour apologie du terrorisme. Voilà désormais une incrimination qui n’a pas le début du début de la moindre manifestation.a-t-il assuré.
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Derrière cet accueil musclé, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessousdes membres du collectif d’extrême droite Nemesis et de l’Union nationale interuniversitaire (UNI), un syndicat étudiant de plus en plus proche d’Éric Zemmour, venu protester contre sa présence au sein de la grande école parisienne.
Face aux accusations de complicité avec le Hamas formulées par l’un des jeunes militants, Jean-Luc Mélenchon a préféré ne pas entrer dans l’affrontement. « Pars, pars, pars, c’est bien. Il a le droit de le penser »il a simplement réagi aux journalistes qui le suivaient. “J’avais leur âge et je faisais à peu près la même chose”a-t-il ensuite répondu lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il n’avait pas peur de la violence et du collectif Nemesis et d’UNI.
Un amphithéâtre gagné à sa cause
Une fois à Sciences Po, l’Insoumis a pu s’exprimer devant un public engagé dans sa cause. Dans le grand amphithéâtre Émile Boutmy bondé où il a été applaudi à de nombreuses reprises, notamment lorsqu’il évoquait la situation à Gaza, le triple candidat à la présidentielle a salué « l’attitude ouverte et respectueuse de cet établissement »dénonçant par contre ceux “qui a cédé à la pression” Et “se sont mis à genoux”.
Une référence à sa conférence annulée jeudi dernier par l’université de Lille. Les Insoumis souhaitaient alors délocaliser l’événement dans une salle privée, mais celui-ci fut également annulé, cette fois par la préfecture du Nord. “L’ennemi n’est pas seulement l’extrême droite (…) mais c’est l’immense chaîne de lâcheté de ceux qui cèdent avant d’avoir combattu”avait affirmé le tribun de 72 ans, appelant à « briser la chaîne du juridique pour passer à celle du légitime ».
« Aucun d’entre nous n’a la moindre tentation de prôner le terrorisme »a également déclaré Jean-Luc Mélenchon, en réaction à la convocation de la police pour « apologie du terrorisme » de la candidate européenne Rima Hassan, septième sur la liste des rebelles pour le scrutin du 9 juin. « Il semble qu’il existe toute une liste de personnes qui seraient poursuivies pour apologie du terrorisme. Voilà désormais une incrimination qui n’a pas le début du début de la moindre manifestation.a-t-il assuré.
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