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Durée de la vidéo : 2 minutes
Près d’un an et demi après la mort de Mahsa Amini, la police morale iranienne fait preuve d’une brutalité croissante. Notamment contre les femmes qui ne portent pas ou portent « mal » le voile.
Dans le métro de Téhéran, les voyageurs scandent : “Laisse la tranquille”. Leur objectif est d’empêcher l’arrestation d’une femme par la police des mœurs. Depuis le 13 avril, l’Iran a intensifié sa répression contre les femmes. Les autorités ont annoncé un renforcement des contrôles sur le port obligatoire du voile dans l’espace public. Une situation qui alerte les Nations Unies.
Un nouvel organe de contrôle
« Des rapports indiquent que des centaines d’entreprises ont dû fermer leurs portes parce qu’elles n’avaient pas appliqué la loi sur le hijab obligatoire », assure Jeremy Laurence, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Le 21 avril, une nouvelle instance chargée de contrôler le port du voile a été lancée. Depuis la mort de Mahsa Amini en septembre 2022, de plus en plus de femmes iraniennes retirent le voile pour exprimer une opinion politique et défier le régime. Sur les réseaux sociaux, des conseils sont donnés pour échanger et conjurer la répression.
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Près d’un an et demi après la mort de Mahsa Amini, la police morale iranienne fait preuve d’une brutalité croissante. Notamment contre les femmes qui ne portent pas ou portent « mal » le voile.
Dans le métro de Téhéran, les voyageurs scandent : “Laisse la tranquille”. Leur objectif est d’empêcher l’arrestation d’une femme par la police des mœurs. Depuis le 13 avril, l’Iran a intensifié sa répression contre les femmes. Les autorités ont annoncé un renforcement des contrôles sur le port obligatoire du voile dans l’espace public. Une situation qui alerte les Nations Unies.
Un nouvel organe de contrôle
« Des rapports indiquent que des centaines d’entreprises ont dû fermer leurs portes parce qu’elles n’avaient pas appliqué la loi sur le hijab obligatoire », assure Jeremy Laurence, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Le 21 avril, une nouvelle instance chargée de contrôler le port du voile a été lancée. Depuis la mort de Mahsa Amini en septembre 2022, de plus en plus de femmes iraniennes retirent le voile pour exprimer une opinion politique et défier le régime. Sur les réseaux sociaux, des conseils sont donnés pour échanger et conjurer la répression.