LLes professionnels de l’immobilier ont repris confiance avec la baisse des taux hypothécaires observée depuis le début de l’année. Même s’ils ne reviendront pas de sitôt aux niveaux historiquement bas atteints au début des années 2020, la baisse des taux redonne un peu de pouvoir d’achat à ceux qui souhaitent acquérir un logement.
Pour autant, l’assouplissement observé n’efface pas la forte hausse depuis 2022. Et la baisse des prix, constatée dans certaines zones, ne compense pas l’augmentation du coût de l’argent depuis la période – anormale – où il était possible d’emprunter sur vingt ans à… 0,5 %. Résultat, le marché immobilier s’est grippé. Le nombre de transactions devrait se contracter de plus d’un tiers en 2024, par rapport au record de 2021.
Les vendeurs ne veulent pas renoncer aux prix qu’ils auraient pu espérer il y a deux ans, surtout lorsqu’ils ont contracté un crédit immobilier à des taux nettement inférieurs à ceux pratiqués aujourd’hui. Les acheteurs, eux, espèrent que la baisse des prix, généralement modeste, va se poursuivre, ce qui leur permettra de financer leur bien de rêve aux conditions actuelles.
Des remises modestes
Selon les professionnels (agents immobiliers, courtiers en crédit immobilier, notaires, etc.), cette période touche à sa fin. Avec la baisse des taux qui va se poursuivre dans les prochains mois, les acheteurs ont retrouvé le chemin des agences immobilières, et les vendeurs sont prêts à accorder des rabais – souvent modestes – pour vendre leur bien, surtout lorsqu’ils y sont contraints. La légère hausse des prix observée ici et là indiquerait la fin de la crise que le secteur a connue ces derniers trimestres.
Ce mouvement va-t-il se poursuivre dans les mois à venir ? « Nous ne voyons aucun signe de reprise sur le marché immobilier dans un avenir proche »“La baisse des taux d’intérêt devrait se poursuivre d’ici la fin de l’année”, affirme Boris Intini, PDG de PraxiFinance, une firme qui monétise l’immobilier via diverses solutions. D’autres experts sont plus optimistes. Du côté des taux, l’assouplissement va se poursuivre. Cependant, l’annonce le 12 septembre de l’assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne, par Christine Lagarde, présidente de l’institution monétaire, n’a pas donné d’indication précise sur le rythme des baisses à attendre d’ici la fin de l’année, et il faudra probablement attendre décembre pour un nouveau mouvement. Du côté des prix, la demande est là, mais l’offre un peu moins, ce qui plaide pour la fin de la baisse. D’autres paramètres sont toutefois à prendre en compte.
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LLes professionnels de l’immobilier ont repris confiance avec la baisse des taux hypothécaires observée depuis le début de l’année. Même s’ils ne reviendront pas de sitôt aux niveaux historiquement bas atteints au début des années 2020, la baisse des taux redonne un peu de pouvoir d’achat à ceux qui souhaitent acquérir un logement.
Pour autant, l’assouplissement observé n’efface pas la forte hausse depuis 2022. Et la baisse des prix, constatée dans certaines zones, ne compense pas l’augmentation du coût de l’argent depuis la période – anormale – où il était possible d’emprunter sur vingt ans à… 0,5 %. Résultat, le marché immobilier s’est grippé. Le nombre de transactions devrait se contracter de plus d’un tiers en 2024, par rapport au record de 2021.
Les vendeurs ne veulent pas renoncer aux prix qu’ils auraient pu espérer il y a deux ans, surtout lorsqu’ils ont contracté un crédit immobilier à des taux nettement inférieurs à ceux pratiqués aujourd’hui. Les acheteurs, eux, espèrent que la baisse des prix, généralement modeste, va se poursuivre, ce qui leur permettra de financer leur bien de rêve aux conditions actuelles.
Des remises modestes
Selon les professionnels (agents immobiliers, courtiers en crédit immobilier, notaires, etc.), cette période touche à sa fin. Avec la baisse des taux qui va se poursuivre dans les prochains mois, les acheteurs ont retrouvé le chemin des agences immobilières, et les vendeurs sont prêts à accorder des rabais – souvent modestes – pour vendre leur bien, surtout lorsqu’ils y sont contraints. La légère hausse des prix observée ici et là indiquerait la fin de la crise que le secteur a connue ces derniers trimestres.
Ce mouvement va-t-il se poursuivre dans les mois à venir ? « Nous ne voyons aucun signe de reprise sur le marché immobilier dans un avenir proche »“La baisse des taux d’intérêt devrait se poursuivre d’ici la fin de l’année”, affirme Boris Intini, PDG de PraxiFinance, une firme qui monétise l’immobilier via diverses solutions. D’autres experts sont plus optimistes. Du côté des taux, l’assouplissement va se poursuivre. Cependant, l’annonce le 12 septembre de l’assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne, par Christine Lagarde, présidente de l’institution monétaire, n’a pas donné d’indication précise sur le rythme des baisses à attendre d’ici la fin de l’année, et il faudra probablement attendre décembre pour un nouveau mouvement. Du côté des prix, la demande est là, mais l’offre un peu moins, ce qui plaide pour la fin de la baisse. D’autres paramètres sont toutefois à prendre en compte.
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