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“Nous avons eu très peur !” : les larmes aux yeux, Maria Ribeiro a assisté, impuissante, à la propagation des flammes dans un petit village de la municipalité d’Albergaria-a-Velha, l’un des plus touchés lundi par la vague d’incendies de forêt qui fait rage au Portugal. Toute la nuit de lundi à mardi, les incendies ont fait rage, brûlant des dizaines de maisons et des milliers d’hectares de forêt et de cultures, tuant au moins trois personnes dans le nord du pays. “Toutes mes terres ont brûlé… J’ai de la chance que ma maison n’ait pas été touchée !”, soupirait lundi soir la retraitée de 82 ans, en ajustant un masque sur son visage tout en essuyant ses larmes avec un mouchoir. “Nous avons eu très peur parce que nous sommes vraiment seuls. Personne ne vient à notre secours”, se lamentait-elle, tandis que les camions de pompiers passaient à toute vitesse pour éteindre les flammes qui ravagent les forêts d’eucalyptus qui entourent son petit village de Busturenga, qui fait partie de la municipalité d’Albergaria-a-Velha, dans le centre du pays. Un peu plus loin, des habitants munis de pelles et de seaux d’eau arrosent les jardins et les murets devant leurs maisons pour les protéger du feu. Maria do Carmo Carvalho, 70 ans, attend l’arrivée des secours. Postée tard lundi devant sa maison avec d’autres voisins, cette agricultrice s’inquiète pour les plantes derrière sa maison. “Je n’ai jamais rien vu de tel. Le pire, c’est le vent !”, dit-elle, les yeux rougis, irrités par la fumée, après avoir lutté contre les flammes tout l’après-midi de lundi avec son fils et son mari pour sauver leur élevage de volailles. – “Jamais vu ça” – Arbres calcinés, arbustes brûlés, sol noirci… la route de montagne qui mène à ce village, entouré d’un épais nuage de fumée, offre un spectacle de désolation. Sur la place centrale, devant une petite église blanche, l’odeur de brûlé et la poussière rendent l’air difficilement respirable. La nuit tombe, et les habitants ne connaissent aucun répit : attisées par des vents violents et des températures élevées de plus de 30 degrés, les flammes se propagent à toute vitesse, menaçant plusieurs habitations. Dans les rues, certains courent, seaux d’eau à la main, pour combattre tant bien que mal l’incendie. « On ne peut rien faire. Il faut attendre que ça passe », réagit Antonio Tavares, qui a arrêté sa voiture en bord de route. « J’attends que les pompiers me laissent passer », poursuit ce menuisier à la retraite, inquiet pour son atelier à flanc de montagne, où il stocke encore beaucoup de bois. Chez les habitants, qui n’avaient pas vu un incendie aussi important depuis plus de 20 ans, c’est la panique en tentant de sauver leurs biens. « Je me suis réfugiée chez moi, je n’avais jamais rien vu de pareil. Le feu était tout autour du village et les avions ne pouvaient pas voler avec la fumée », confie Maria Fatima, 67 ans. Non loin de là, un Brésilien de 28 ans est mort lundi du monoxyde de carbone. Cet employé d’une entreprise forestière a été piégé par les flammes alors qu’il tentait de récupérer des outils, selon un communiqué de la gendarmerie cité par les médias locaux. Pour faire face, le Portugal a demandé lundi l’aide de ses partenaires européens. Après l’arrivée lundi des Canadairs espagnols, des avions français, grecs et italiens sont attendus à partir de mardi. Des renforts que la population attend avec impatience.lf/mdm/tsc/clc
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