Il s’agit de la plus grande et prestigieuse foire internationale consacrée aux arts non occidentaux, notamment africains. Jusqu’au dimanche 15 septembre, une soixantaine de galeries parisiennes ouvrent gratuitement leurs portes pour accueillir les amateurs d’art ancien et débattre des questions d’actualité, des nouvelles découvertes aux dialogues avec l’art contemporain en passant par le sensible débat sur les restitutions. Entretien avec Yves-Bernard Debie, directeur général et conseiller juridique de Parcours des mondes.
RFI : En 2024, le Parcours des mondes, dans le quartier de Saint-Germain-des-Près à Paris, restera-t-il le haut lieu des arts non occidentaux ? ?
Yves-Bernard Debie : Oui, le Parcours des mondes est la plus grande foire internationale au monde. Elle réunit chaque année plus de 60 marchands à Paris. C’est vraiment le monde entier qui vient à Saint-Germain-des-Prés.
Est-ce aussi l’épicentre du marché de l’art africain ? ?
Oui, clairement. Grâce à un triumvirat entre le Musée du Quai Branly, Christie’s, devenu le plus gros opérateur de ventes publiques d’Art Premier, et le Parcours des Mondes, Paris en est véritablement l’épicentre.
Quel est selon vous le point fort de cette édition 2024 ? ?
Les points forts sont multiples. C’est la qualité des marchands qui fait le succès du Parcours des mondes. Le fait que quelqu’un comme Marc Ladreit de Lacharrière, le grand collectionneur qui a fait don d’une grande partie de sa collection au musée du quai Branly-Jacques Chirac, ait accepté d’en être le président d’honneur est révélateur de l’intérêt que porte la France à ces arts lointains.
Lire la suite sur RFI
Lire aussi :
Mati Diop : « Cette restitution révèle la persistance de l’histoire coloniale dans l’imaginaire »
Culture africaine : les événements de septembre 2024
« Dahomey » de Mati Diop : retour au pays natal des 26 trésors pillés pendant la colonisation