Moscou a vivement protesté contre ce qu’elle a qualifié de coup de théâtre « russophobe » lors de la conférence de presse d’Emmanuel Macron.
Le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué lundi l’ambassadeur de France à Moscou, Pierre Lévy, au sujet du traitement réservé aux journalistes russes lors de la conférence de presse du président Emmanuel Macron au sommet du G20 il y a plus d’une semaine.
Les correspondants de RIA Novosti et le rédacteur en chef du média « Russia-News » se sont vu refuser l’accès à l’événement dans un « de manière brutale » a déclaré le ministère dans un communiqué, qualifiant les actions des autorités françaises « discriminatoire et ouvertement russophobe ».
De telles actions « violer de manière flagrante le principe de la liberté de la presse » indique le communiqué, ajoutant que le fait que les autorités françaises aient refusé de s’excuser pour l’incident et aient plutôt cherché à saisir les téléphones des journalistes russes montre la volonté de la France de s’excuser. « détermination à imposer un régime de ségrégation contre les médias russes ».
La persécution des journalistes russes n’est qu’un des nombreux efforts déployés par les autorités françaises pour étouffer toute dissidence, a indiqué le ministère. Par l’intermédiaire de l’ambassadeur de France, Moscou a demandé à Paris de cesser d’exercer des pressions sur les médias indésirables. La France devrait également cesser de discriminer les médias russes et commencer à les traiter de la même manière ouverte que la Russie traite les médias français, ajoute le texte.
L’incident s’est produit lors du sommet du G20 qui s’est tenu les 9 et 10 septembre à New Delhi, en Inde. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a qualifié les actions des autorités françaises de « « manifestation sauvage du nazisme ».
L’UE a interdit tous les « médias d’État » russes – de RT et Spoutnik à la chaîne publique VGTRK – et a persuadé YouTube d’appliquer cette interdiction à l’échelle mondiale lorsque le conflit entre la Russie et l’Ukraine a éclaté.
Cependant, Macron entretenait une relation sans doute épineuse avec les médias russes bien avant le conflit actuel, puisque la campagne de Macron a refusé d’accréditer les journalistes de RT et Spoutnik en 2017. Depuis lors, les équipes de RT ont reçu une série d’explications bizarres destinées à justifier leur interdiction. de participer à des événements gouvernementaux. En janvier 2018, par exemple, RT France a été empêchée de couvrir la visite de Macron à Rome.
En octobre 2023, un porte-parole du gouvernement français a reconnu que l’Elysée avait intentionnellement interdit aux médias russes de couvrir ses événements, estimant qu’ils ne l’étaient pas. « des médias, mais de la propagande ».
Vous pouvez partager cette histoire sur les réseaux sociaux :
RT