Les autorités russes révèlent peu d’informations sur les dégâts causés par les drones ukrainiens. Selon plusieurs médias, le Kremlin envisagerait de redémarrer d’anciennes raffineries pour compenser le manque de diesel.
Publié
Temps de lecture : 1 min
La Russie connaîtra-t-elle une pénurie de diesel en raison des frappes de drones sur ses raffineries de pétrole ? La question semble inquiéter les autorités moscovites, qui étudient toutes les solutions possibles pour éviter la perspective d’une pénurie de diesel dans les stations-service. Car cette perspective entrerait en totale contradiction avec la propagande du Kremlin, qui veut que la guerre en Ukraine n’ait aucun impact sur la vie quotidienne des Russes. Le gouvernement est prêt à tout pour éviter toute pénurie, et même à revenir sur les normes environnementales si nécessaire.
Plusieurs raffineries en Russie, situées parfois à 1 000 km de la frontière ukrainienne, ont été touchées par des drones ces dernières semaines. A chaque fois les autorités restent discrètes sur les dégâts causés, mais ceux-ci semblent bien réels. Selon une estimation de l’agence Reuters, la capacité de raffinage en Russie a chuté de 15 %, les réparations étant longues, voire impossibles, en l’absence de pièces détachées produites en Occident sous embargo.
Baisse des exportations de diesel
Début mars, le gouvernement russe a décidé de limiter fortement ses exportations de diesel pour le réserver au marché intérieur. Il a également demandé au Kazakhstan de constituer un stock utilisable en cas de pénurie, mais cela ne semble pas suffisant.
Selon plusieurs médias, le gouvernement envisagerait actuellement de redémarrer d’anciennes raffineries qui produiraient du diesel d’ancienne génération, norme Euro 3, alors que la Russie n’autorise pour l’instant que le diesel Euro 5. Le diesel Euro 3 est bien plus polluant et pourrait aussi, selon les spécialistes, endommager les moteurs modernes. . Ce qui semble encore faire hésiter les autorités russes.
Les autorités russes révèlent peu d’informations sur les dégâts causés par les drones ukrainiens. Selon plusieurs médias, le Kremlin envisagerait de redémarrer d’anciennes raffineries pour compenser le manque de diesel.
Publié
Temps de lecture : 1 min
La Russie connaîtra-t-elle une pénurie de diesel en raison des frappes de drones sur ses raffineries de pétrole ? La question semble inquiéter les autorités moscovites, qui étudient toutes les solutions possibles pour éviter la perspective d’une pénurie de diesel dans les stations-service. Car cette perspective entrerait en totale contradiction avec la propagande du Kremlin, qui veut que la guerre en Ukraine n’ait aucun impact sur la vie quotidienne des Russes. Le gouvernement est prêt à tout pour éviter toute pénurie, et même à revenir sur les normes environnementales si nécessaire.
Plusieurs raffineries en Russie, situées parfois à 1 000 km de la frontière ukrainienne, ont été touchées par des drones ces dernières semaines. A chaque fois les autorités restent discrètes sur les dégâts causés, mais ceux-ci semblent bien réels. Selon une estimation de l’agence Reuters, la capacité de raffinage en Russie a chuté de 15 %, les réparations étant longues, voire impossibles, en l’absence de pièces détachées produites en Occident sous embargo.
Baisse des exportations de diesel
Début mars, le gouvernement russe a décidé de limiter fortement ses exportations de diesel pour le réserver au marché intérieur. Il a également demandé au Kazakhstan de constituer un stock utilisable en cas de pénurie, mais cela ne semble pas suffisant.
Selon plusieurs médias, le gouvernement envisagerait actuellement de redémarrer d’anciennes raffineries qui produiraient du diesel d’ancienne génération, norme Euro 3, alors que la Russie n’autorise pour l’instant que le diesel Euro 5. Le diesel Euro 3 est bien plus polluant et pourrait aussi, selon les spécialistes, endommager les moteurs modernes. . Ce qui semble encore faire hésiter les autorités russes.