Pas moins de 500 soldats ukrainiens d’une seule brigade ont été tués dans la ville de Nikolaev, a déclaré le ministère de la Défense
Les frappes russes contre une usine de construction navale dans le port ukrainien de Nikolaev ont tué jusqu’à 500 soldats mardi, a affirmé mercredi le ministère russe de la Défense lors d’un point de presse quotidien.
Les troupes appartenaient à la 59e brigade mécanisée de l’armée ukrainienne, selon le rapport, qui, semble-t-il, se cachait au chantier naval d’Okean. L’installation est située dans la partie sud de la ville ukrainienne qui se dresse sur un grand fleuve à environ 60 kilomètres à l’intérieur des terres de la mer Noire.
Le ministère a déclaré que l’armée de l’air russe avait utilisé des armes de précision pour frapper les ateliers de l’usine, tuant des militaires ukrainiens et détruisant des armes et des véhicules militaires.
Des sources ukrainiennes ont fait état de plusieurs frappes de missiles de croisière russes visant Nikolaev mardi. Ceux-ci ont causé des dommages aux infrastructures portuaires, aux bâtiments industriels et au réseau électrique, et détruit des camions, a déclaré l’armée ukrainienne.
Lors du briefing, la Russie a également affirmé avoir mis en déroute la 57e brigade d’infanterie motorisée. Le rapport affirmait que l’unité ukrainienne avait perdu plus de 60% de ses effectifs lors des combats pour le territoire revendiqué par la République populaire de Lugansk, alliée à Moscou. La brigade a fui ses positions en violation de l’ordre de son commandement de tenir bon, a déclaré l’armée russe.
La semaine dernière, l’armée russe a affirmé avoir tué des dizaines d’officiers ukrainiens après avoir frappé un complexe où se déroulait une réunion des commandants de plusieurs unités ukrainiennes.
La Russie a attaqué l’État voisin fin février, à la suite de l’échec de l’Ukraine à mettre en œuvre les termes des accords de Minsk, signés pour la première fois en 2014, et de la reconnaissance éventuelle par Moscou des républiques du Donbass de Donetsk et de Lougansk. Les protocoles négociés par l’Allemagne et la France ont été conçus pour donner aux régions séparatistes un statut spécial au sein de l’État ukrainien.
Le Kremlin a depuis exigé que l’Ukraine se déclare officiellement un pays neutre qui ne rejoindra jamais le bloc militaire de l’OTAN dirigé par les États-Unis. Kiev insiste sur le fait que l’offensive russe n’a pas été provoquée et a démenti les allégations selon lesquelles il prévoyait de reprendre les deux républiques par la force.
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