Deux nouveaux incidents en une semaine. C’est au tour d’Air France-KLM d’être touchée par les avaries techniques touchant les avions de l’avionneur américain.
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Mise à jour
Temps de lecture : 2 minutes
Il semble que le sort s’acharne sur l’industriel américain. Cette fois, il ne s’agit pas de boulons manquants qui ont arraché une porte au décollage. Mercredi 8 mai, un Boeing 787-900 d’Air France-KLM a dû effectuer un atterrissage d’urgence dans un aéroport canadien suite à une odeur de brûlé détectée à bord. Mais les images les plus spectaculaires viennent d’Istanbul, en Turquie, où un avion cargo affrété par Fedex Courier a été contraint d’atterrir sans roue avant, le train d’atterrissage n’était pas sorti et l’avion a terminé sa course sur le nez dans d’impressionnantes gerbes d’étincelles. Aucun blessé n’a été signalé.
Des problèmes sur la capsule Starliner également
Lundi soir, c’est Starliner qui n’a pas voulu décoller du centre spatial de Cap Canaveral. Starliner est la capsule conçue par Boeing qui transportera les astronautes vers la station spatiale internationale (ISS). Un projet sur lequel compte beaucoup le groupe américain pour tenter de concurrencer la société SpaceX d’Elon Musk, afin d’obtenir une plus grande part du lucratif marché des vols spatiaux. Anomalie identifiée sur une valve de la fusée Atlas V qui doit propulser Starliner. Après l’échec du lancement lundi, une nouvelle fenêtre de tir est prévue le 17 mai.
Plus que la direction de Boeing, ce sont les actionnaires du groupe qui perdent patience, notamment face aux nouvelles enquêtes ouvertes par l’autorité américaine de sécurité aérienne. Le débat arrive même sur la rémunération du patron. Une agence de conseil influente et populaire aux États-Unis préconise que les actionnaires de Boeing annulent l’augmentation de salaire prévue pour le PDG David Calhoun. Pour l’exercice 2023, il est prévu que le patron perçoive une rémunération de 33 millions de dollars (près de 31 millions d’euros), soit une augmentation de 45% sur un an, selon le Financial Times. L’assemblée générale des actionnaires de Boeing est prévue le 17 mai, jour de la tentative de lancement du nouveau Starliner. L’augmentation du patron pourrait également rester sur le tarmac.
Deux nouveaux incidents en une semaine. C’est au tour d’Air France-KLM d’être touchée par les avaries techniques touchant les avions de l’avionneur américain.
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Il semble que le sort s’acharne sur l’industriel américain. Cette fois, il ne s’agit pas de boulons manquants qui ont arraché une porte au décollage. Mercredi 8 mai, un Boeing 787-900 d’Air France-KLM a dû effectuer un atterrissage d’urgence dans un aéroport canadien suite à une odeur de brûlé détectée à bord. Mais les images les plus spectaculaires viennent d’Istanbul, en Turquie, où un avion cargo affrété par Fedex Courier a été contraint d’atterrir sans roue avant, le train d’atterrissage n’était pas sorti et l’avion a terminé sa course sur le nez dans d’impressionnantes gerbes d’étincelles. Aucun blessé n’a été signalé.
Des problèmes sur la capsule Starliner également
Lundi soir, c’est Starliner qui n’a pas voulu décoller du centre spatial de Cap Canaveral. Starliner est la capsule conçue par Boeing qui transportera les astronautes vers la station spatiale internationale (ISS). Un projet sur lequel compte beaucoup le groupe américain pour tenter de concurrencer la société SpaceX d’Elon Musk, afin d’obtenir une plus grande part du lucratif marché des vols spatiaux. Anomalie identifiée sur une valve de la fusée Atlas V qui doit propulser Starliner. Après l’échec du lancement lundi, une nouvelle fenêtre de tir est prévue le 17 mai.
Plus que la direction de Boeing, ce sont les actionnaires du groupe qui perdent patience, notamment face aux nouvelles enquêtes ouvertes par l’autorité américaine de sécurité aérienne. Le débat arrive même sur la rémunération du patron. Une agence de conseil influente et populaire aux États-Unis préconise que les actionnaires de Boeing annulent l’augmentation de salaire prévue pour le PDG David Calhoun. Pour l’exercice 2023, il est prévu que le patron perçoive une rémunération de 33 millions de dollars (près de 31 millions d’euros), soit une augmentation de 45% sur un an, selon le Financial Times. L’assemblée générale des actionnaires de Boeing est prévue le 17 mai, jour de la tentative de lancement du nouveau Starliner. L’augmentation du patron pourrait également rester sur le tarmac.