Pour la deuxième fois en moins d’une semaine, la police est intervenue dans un complexe universitaire pour mettre fin à l’occupation d’étudiants proclamant leur soutien au peuple palestinien, dans la foulée de mobilisations au sein des universités américaines de Columbia, Yale ou encore Harvard.
Après le camp de Sciences Po Paris, évacué dans la nuit du 24 au 25 avril, c’est le camp de la Sorbonne qui, à peine installé, a été délogé par la police lundi 29 avril, en début d’après-midi, à la demande du Premier ministre. Gabriel Attal. « Le Premier ministre a appelé à une réponse rapide afin que l’ordre public soit rétabli. Il suit la situation de près en lien avec la préfecture de police. »souligne Matignon au Monde.
A l’appel de la coordination des comités de soutien à la Palestine de Sorbonne Université et Paris-I Panthéon-Sorbonne, soutenus par les syndicats L’Union Étudiante et Alternative Paris 1, une centaine d’étudiants – selon les organisateurs – avaient déployé une quarantaine de tentes. dans la cour de la Sorbonne, propriété du rectorat de Paris. “C’est une action concrète qui montre que les étudiants sont solidaires, explique Alexandrine Vitry, étudiante à Paris-I. Il y a des années, la Sorbonne était bloquée contre la guerre du Vietnam. Aujourd’hui, c’est la même chose. Nous exigeons la libération de tous les otages et la paix pour tous. »
Parmi les revendications figure également la cessation de tout partenariat académique entre les universités parisiennes et les universités israéliennes de Tel-Aviv et de Jérusalem. « Ils sont complices du génocide et de la colonisation en Palestine »selon Alexandrine Vitry, qui souligne que 5 000 de leurs étudiants « participé au rasage de Gaza » en l’absence de toute possibilité de faire valoir une objection de conscience.
Dès midi, environ 150 personnes, dont des députés de La France insoumise – Louis Boyard (Val-de-Marne), Thomas Portes (Seine-Saint-Denis) et Rodrigo Arenas (Paris) – étaient rassemblées devant la Sorbonne, alors que les étudiants avaient déployé un immense drapeau palestinien le long de la rue en criant « Cessez-le-feu ! » Israël, assassin, complice de la Sorbonne ! “. En début d’après-midi, la police a évacué les manifestants puis désincarcéré une cinquantaine d’étudiants des tentes, parfois en les traînant au sol, comme en témoignent des vidéos publiées sur le réseau social Révolution permanente.
En milieu d’après-midi, des étudiants ont de nouveau brandi des drapeaux palestiniens place de la Sorbonne, face aux militants du syndicat de droite UNI, qui ont dénoncé une « rassemblement pro-Hamas » et une action de« Islamo-gauchistes ».
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