La stratégie russe de la terreur

TTrois jours après la visite surprise du Premier ministre hongrois Viktor Orban à Vladimir Poutine pour arracher une très hypothétique cessation des hostilités en Ukraine, la Russie a envoyé tout sauf un signal de paix et de dialogue. Alors que le maître du Kremlin maintient des exigences inacceptables envers Kiev (retrait des forces ukrainiennes des quatre républiques séparatistes du Donbass, démilitarisation et renonciation à intégrer l’Otan), le pays a été touché par au moins 38 missiles de croisière, faisant 41 morts et 190 blessés.

Mieux protégée et donc davantage épargnée ces derniers temps, Kiev a, cette fois, été très durement touchée. Un missile Kh-101, visible avant l’impact sur une vidéo, a détruit lundi 8 juillet une partie de l’hôpital pédiatrique d’Okhmatdyt. C’est dans cet établissement public que le bilan est le plus lourd, avec 31 morts, dont quatre enfants. « Tous les patients d’Okhmatdyt ont été transférés vers d’autres structures médicales. Dans certaines zones touchées par les missiles, les opérations de secours se sont poursuivies toute la nuit, impliquant près de 400 secouristes », a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur X (ex-Twitter). Les secouristes travaillaient encore mardi dans la journée pour retrouver des survivants sous les décombres.

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