La Suède et la Finlande refusent d’extrader des terroristes – médias turcs – RT World News

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Ankara ne soutiendra pas les candidatures d’adhésion des pays nordiques à l’OTAN tant qu’ils n’auront pas résolu leur soutien présumé au terrorisme
La Suède et la Finlande ont rejeté la demande de la Turquie d’extradition de personnes liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et au mouvement Gülen (FETO), a rapporté lundi l’agence de presse turque Anadolu. Ces groupes sont considérés comme des organisations terroristes par Ankara, et la Turquie a menacé de bloquer les offres d’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN à moins qu’elles ne répriment leurs opérations.
Selon le rapport, le ministère turc de la Justice a demandé l’extradition de six membres du FETO et de six membres du PKK de Finlande au cours des cinq dernières années, ainsi que de 10 membres du FETO et de 11 membres du PKK de Suède. Le ministère considère les 33 suspects comme des « terroristes ».
Les demandes d’extradition de 19 de ces suspects terroristes ont été rejetées, cinq ont été ignorées et la procédure d’extradition de neuf – deux en Finlande et sept en Suède – est en cours, poursuit le rapport.
La Finlande et la Suède ont annoncé dimanche qu’elles avaient officiellement décidé de déposer leur candidature à l’OTAN, renonçant à des décennies – ou dans le cas de la Suède, des siècles – de neutralité après le lancement de l’opération militaire russe en Ukraine en février. Alors que les États-Unis et leurs alliés ont promis une décision rapide, l’adhésion des pays nordiques à l’alliance nécessite le consentement unanime des 30 États membres, et la Turquie a menacé de retirer son soutien.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé la Suède et la Finlande « maisons d’hôtes pour organisations terroristes » vendredi, disant aux journalistes « il ne nous est pas possible d’être favorable » de leur adhésion.
Le conseiller d’Erdogan, Ibrahim Kalin, a déclaré à Reuters un jour plus tard que les commentaires du président faisaient principalement référence à la Suède, qui a soutenu le YPG kurde, la branche syrienne du PKK, pendant la guerre civile syrienne, et qui compte six députés kurdes en exercice. La Turquie a envoyé à plusieurs reprises son armée en Irak et en Syrie pour combattre les militants kurdes ces dernières années.
« Nous ne fermons pas la porte. Mais nous soulevons essentiellement cette question comme une question de sécurité nationale pour la Turquie », Kalin a expliqué. « Ce qui doit être fait est clair : ils doivent cesser de permettre aux points de vente, activités, organisations, individus et autres types de présence du PKK… d’exister dans ces pays.
La direction de l’OTAN est convaincue qu’elle peut apaiser les inquiétudes de la Turquie. « La Turquie est un allié important et a exprimé des préoccupations qui sont traitées entre amis et alliés », Le secrétaire général adjoint de l’OTAN, Mircea Geoana, a déclaré dimanche aux journalistes à Berlin. « Je suis confiant si ces pays [Finland and Sweden] décider de demander l’adhésion à l’OTAN, nous pourrons les accueillir, trouver toutes les conditions pour qu’un consensus soit réuni.
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RT