Certaines personnes savent choisir entre tout un tas de possibilités et mettre le doigt sur la tête. Ils savent comment le faire. Pas moi. J’en suis incapable. C’est pourquoi avoir trop de choix crée en moi une immense souffrance. Même s’il n’y a que deux options, je sais que sauf miracle, je choisirai la pire. Je ne suis jamais surpris à cet égard. Parfois, quand je penche pour l’un, je finis par prendre l’autre pour être sûr de faire le bon choix. Mais même ainsi, je me trompe. Il n’y a rien de mieux que de ne pas avoir le choix. Dans les phases les plus aiguës de cette dérive, je me rends au supermarché au dernier moment, une fois le braquage effectué, et je prends « ce qui reste » puisque je n’ai pas le choix.
La tragédie des choix multiples devient de plus en plus courante dans les restaurants. Les menus très riches, truffés d’entrées, de salades, de plats, de desserts et de vins, plongent ceux qui les lisent dans les affres de l’indécision. Lorsque cela vous arrive, vous finissez le plus souvent par demander la même chose qu’un compagnon de table pour ne pas avoir à réfléchir. Les autres n’ont qu’à choisir. De toute façon, vous mangez de tout et vous aimez presque tout. Quand vous allez dans un restaurant qui propose
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Source de l’article
« Le Journal de Catalunya » est né en 1978. Populaire et sérieux, il est surtout lu à Barcelone. Initialement rédigé en castillan, il s’est enrichi depuis 1997 d’une version en catalan. Il appartient au groupe de presse Prensa Ibérica.
Le titre a toujours été pionnier. C’est le premier journal espagnol à avoir lancé une version numérique, en 1994. C’est aussi le premier à avoir lancé une édition en catalan, strictement identique à la version en castillan.
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Certaines personnes savent choisir entre tout un tas de possibilités et mettre le doigt sur la tête. Ils savent comment le faire. Pas moi. J’en suis incapable. C’est pourquoi avoir trop de choix crée en moi une immense souffrance. Même s’il n’y a que deux options, je sais que sauf miracle, je choisirai la pire. Je ne suis jamais surpris à cet égard. Parfois, quand je penche pour l’un, je finis par prendre l’autre pour être sûr de faire le bon choix. Mais même ainsi, je me trompe. Il n’y a rien de mieux que de ne pas avoir le choix. Dans les phases les plus aiguës de cette dérive, je me rends au supermarché au dernier moment, une fois le braquage effectué, et je prends « ce qui reste » puisque je n’ai pas le choix.
La tragédie des choix multiples devient de plus en plus courante dans les restaurants. Les menus très riches, truffés d’entrées, de salades, de plats, de desserts et de vins, plongent ceux qui les lisent dans les affres de l’indécision. Lorsque cela vous arrive, vous finissez le plus souvent par demander la même chose qu’un compagnon de table pour ne pas avoir à réfléchir. Les autres n’ont qu’à choisir. De toute façon, vous mangez de tout et vous aimez presque tout. Quand vous allez dans un restaurant qui propose
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Le titre a toujours été pionnier. C’est le premier journal espagnol à avoir lancé une version numérique, en 1994. C’est aussi le premier à avoir lancé une édition en catalan, strictement identique à la version en castillan.
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