La turbulence des avions, une science inexacte

Turbulences, ce mot vient sur les lèvres de la majorité des passagers d’un vol dès que l’avion subit le moindre choc. Des « trous d’air » y sont souvent associés… Ce terme est impropre car il n’y a pas de vide dans l’atmosphère, seulement des mouvements d’air chaud qui, plus léger que l’air froid, crée un courant d’air ascendant et des variations d’altitude.

Cette première famille de turbulences se rencontre dans les masses nuageuses, notamment en Asie du Sud-Est, en période de mousson et également lorsque le front intertropical passe près de l’équateur au-dessus de l’Atlantique. Ces phénomènes sont généralement prévisibles et constatés dans le dossier météo remis à l’équipage avant le vol. Durant celle-ci, des mises à jour sont possibles, complétées par rapports pilotes, informations transmises par radio par d’autres avions empruntant la même route aérienne. Ce processus est en cours d’automatisation.

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Ces phénomènes sont associés à une catégorie de nuages ​​dangereux pour les avions. Les cumulonimbus, ou CB, ces nuages ​​provoquant des orages aux extensions verticales imposantes parfois supérieures à l’altitude maximale de vol des avions de ligne, créent de fortes turbulences. Heureusement, il est « facile » de les contourner grâce aux radars météo des avions de ligne. Sur l’écran du cockpit, les formations nuageuses sont affichées à différentes distances et colorées selon leur nature (…) Lire la suite