Le régime vénézuélien insiste, sans honte ni pudeur, à contrôler le processus électoral de la présidentielle du 28 juillet en fixant ses règles et ses modalités, et même – ce qui risque de ruiner toute élection dans une démocratie – en imposant des candidats qui, selon Nicolas Maduro acceptera les résultats quelle que soit la fraude commise.
Il cherche une légitimité que ce marchandage lui a déjà fait perdre auprès de la communauté internationale, ce qui ne lui importe guère puisqu’il joue « gagner par tous les moyens et à tout prix ».
La tricherie et la manipulation sont évidentes et graves. Ils vont au-delà de l’impudence et du cynisme, au point que même ceux qui sont censés être les plus proches alliés (dans la région) de Nicolas Maduro ont ouvertement critiqué les processus arbitraires mis en œuvre lors de cette élection. Cela n’a pas manqué de susciter la fureur du gouvernement, qui a répondu que toute déclaration contre lui de l’extérieur constituerait une ingérence dans les affaires du Venezuela.
Le régime cherche par tous les moyens à obtenir une victoire électorale destinée à lui échapper dans un scrutin qui semble équitable. Cela permettra
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Lancé en 1943, El National est depuis longtemps le quotidien le plus lu, le plus reconnu et le plus indépendant du Venezuela. Mais, sous le régime autoritaire de Hugo Chávez puis de Nicolas Maduro, il fut l’un des principaux médias du pays visé par la répression judiciaire. Fin 2018, elle a été contrainte de cesser sa publication papier, et a poursuivi son activité uniquement sur le web, avec des serveurs à l’étranger. « Aucune frontière, aucune censure ne nous arrêtera », il a ensuite écrit. Son directeur, Miguel Henrique Otero, vit en exil en Espagne.
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Le régime vénézuélien insiste, sans honte ni pudeur, à contrôler le processus électoral de la présidentielle du 28 juillet en fixant ses règles et ses modalités, et même – ce qui risque de ruiner toute élection dans une démocratie – en imposant des candidats qui, selon Nicolas Maduro acceptera les résultats quelle que soit la fraude commise.
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La tricherie et la manipulation sont évidentes et graves. Ils vont au-delà de l’impudence et du cynisme, au point que même ceux qui sont censés être les plus proches alliés (dans la région) de Nicolas Maduro ont ouvertement critiqué les processus arbitraires mis en œuvre lors de cette élection. Cela n’a pas manqué de susciter la fureur du gouvernement, qui a répondu que toute déclaration contre lui de l’extérieur constituerait une ingérence dans les affaires du Venezuela.
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