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Paul Lesigne
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La Ville de Lisieux (Calvados) participera financièrement aux travaux du Clos des Bosquets. Réunis en conseil municipal le lundi 23 septembre 2024, les élus ont validé à l’unanimité une enveloppe de 170 000 €.
En 2020, d’importantes cavités souterraines ont été découvertes dans le sol de ce lotissement de l’est de la ville, aménagé en 2005-2006. Des investigations plus poussées ont révélé davantage : il s’agit d’anciennes carrières d’extraction de pierre, situées à un peu plus de 20 mètres de profondeur.
Parmi les mesures de sécurité prises par la mairie depuis 2020, 48 logements ont été évacués.
La société Geotec, mandatée par le syndic de copropriété, a proposé plusieurs solutions de « sécurité durable et définitive ». Lors d’une assemblée générale en juin 2024, les copropriétaires ont voté des travaux de comblement des cavités souterraines, pour un peu plus de 3,3 millions d’euros.
L’État, via le fonds de prévention des grands risques naturels, également appelé fonds Barnier, y contribuera à hauteur de 80 %, soit plus de 2,6 millions d’euros.
Le solde à payer pour la copropriété est d’environ 661 000 €. Réparti entre les 160 logements, cela représente en moyenne plus de 4 100 € par propriétaire.
« La Ville doit être à leurs côtés », estime Sébastien Leclercle maire de Lisieux. Nous devons veiller à ce que ces travaux soient effectués correctement, car il faut absolument éviter que ces maisons soient abandonnées, et donc perdues. » Les 170 000 € de la Ville représentent un peu plus de 25 % du reste à la charge des propriétaires.
Interrogé par Clotilde Valterconseiller municipal, Jean-René Desmonts rappelle que l’existence de ces galeries souterraines « a été ignorée par la Ville de Lisieux » : « Quand nous sommes descendus dans les carrières, il y avait des graffitis qui existaient encore », raconte l’adjoint en charge de l’urbanisme. Une qui date du règne de Louis XIV, et une autre de 1783. »
L’élu poursuit :
« Nous avons fait des recherches dans les archives municipales et départementales pour savoir s’il y avait des traces de ces cavités. Nous n’avons rien trouvé, hormis un rapport de l’ingénieur des mines de 1860 ou 1870 qui indique qu’il n’y a pas de carrière connue à Lisieux. C’est dire que sous le Second Empire, l’existence de cette carrière avait déjà été oubliée. »
Selon le cabinet d’études Explor.e, qui a réalisé les enquêtes, « ces carrières sont a priori antérieures à la Révolution », informe Jean-René Desmonts : « Avant la Révolution, on pouvait créer des carrières sans autorisation particulière, c’est pour cela qu’on ne le faisait pas. laisser aucune trace dans les archives »
L’adjoint au maire conclut : « C’est un événement imprévisible, un cas de force majeure dont nous avons oublié l’existence, et qui, malheureusement, devient une calamité pour les riverains… »
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