A partir du 1er juillet, les plus grands supermarchés devront déclarer tous les produits concernés par la « rétrécissement », un système qui consiste à réduire la quantité du produit sans en baisser le prix.
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“Nous serons là pour faire en sorte qu’il soit réellement mis en place”, prévient samedi 4 mai sur franceinfo Camille Dorioz, directrice de campagne à Foodwatch. A partir du 1er juillet, les supermarchés de plus de 400 mètres carrés en France devront apposer une étiquette ou une affiche “visible” Et “lisible” à proximité, voire directement sur l’emballage, de tous les produits concernés par la « Shrinkflation ». L’arrêté ministériel qui impose cette mesure a été publié samedi matin au Journal officiel.
“C’est une victoire pour la transparence, pour le consommateur”, se réjouit Camille Dorioz. Ce « de vrais progrès » a été obtenu « grâce à la mobilisation des citoyens, avec Foodwatch » contre cette pratique commerciale qui consiste à réduire la quantité du produit sans en baisser le prix. Le directeur des campagnes de Foodwatch salue l’action “rapide” de la ministre du Commerce Olivia Grégoire. “Maintenant on attend que les distributeurs se prêtent au jeu, on veut voir apparaître ces affiches”ajoute-t-il, rappelant qu’ils risquent sinon une amende.
La contraction est “aussi vieux que le marketing”, estime Camille Dorioz. Mais « L’inflation galopante, dans le contexte de la guerre en Ukraine, favorise » cette pratique selon lui. Le directeur des campagnes de Foodwatch estime que ces étiquettes visent à alerter les clients “aura un effet dissuasif”, parce que « distributeurs ou industriels » renonceront à pratiquer la « rétrécissement » ou à se justifier “en disant ‘regardez, nous avons fait d’énormes progrès en matière d’environnement’ ou ‘c’est un énorme progrès en matière de rémunération des agriculteurs et c’est pourquoi nous le faisons'”, il argumente.
“Le consommateur est capable de comprendre que le prix d’un produit peut augmenter si les matières premières ont doublé.”
Camille Doriozsur franceinfo
Camille Dorioz invite également les fabricants et distributeurs « leur faire confiance ». Il dénonce également les industriels qui utilisent la « Shrinkflation » pour augmenter leurs profits. « sur le dos des consommateurs ».
Toutefois, cette mesure “ne résout pas le problème de l’inflation et de l’insécurité alimentaire qui s’accentue en France”. Ainsi, Foodwatch “se mobilise pour exiger que les marges des distributeurs soient régulées sur les produits sains dans les rayons des supermarchés.”
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