L’avocat de 47 ans avait déjà été écarté dès la fin de la campagne électorale après avoir estimé qu’un SS n’était pas “automatiquement un criminel”.
Le parti d’extrême droite AfD, arrivé deuxième aux élections européennes en Allemagne, a interdit lundi à sa tête de liste, Maximilian Krah, de siéger dans le nouvel Hémicycle avec les députés européens de son parti en raison d’une série de scandales ayant émaillé sa campagne. . “C’est le cas”, a déclaré lundi à l’AFP un porte-parole du parti lorsqu’on lui a demandé si le parlementaire serait exclu de la délégation de l’AfD. L’avocat de 47 ans avait déjà été exclu de la fin de la campagne électorale après avoir estimé qu’un SS n’était pas « automatiquement un criminel ».
Il a été banni des meetings électoraux et banni des instances dirigeantes après ce discours, ce qui a même conduit le parti français Rassemblement National (RN) à mettre fin à sa coopération avec l’AfD au sein du Parlement européen, où il siège au sein du parti Identité et Démocratie (ID). ) groupe. D’autant que l’eurodéputé, candidat à sa réélection, était aussi accusé de proximité avec la Chine et la Russie. L’un de ses assistants parlementaires, Jian Guo, a en effet été arrêté sur ordre du parquet fédéral fin avril en raison d’accusations d’espionnage pour le compte de Pékin au sein même de l’institution.
Elu lors du vote de dimanche, Krah pourra toutefois « siéger naturellement au Parlement européen », a ajouté le porte-parole à l’AFP. Cette décision intervient alors que le parti d’extrême droite allemand a atteint le score le plus élevé de son histoire aux élections européennes avec 15,9%, en deuxième position derrière le conservateur CDU/CSU, selon des résultats officiels non définitifs publiés lundi. Il devance les sociaux-démocrates du SPD, les Verts et les libéraux, les trois partis de la coalition gouvernementale allemande, et pourrait envoyer 15 parlementaires au total à Strasbourg. Les oppositions conservatrices et d’extrême droite réclament désormais un vote anticipé, plus d’un an avant les prochaines élections législatives prévues à l’automne 2025, une option catégoriquement refusée par la chancelière.
L’avocat de 47 ans avait déjà été écarté dès la fin de la campagne électorale après avoir estimé qu’un SS n’était pas “automatiquement un criminel”.
Le parti d’extrême droite AfD, arrivé deuxième aux élections européennes en Allemagne, a interdit lundi à sa tête de liste, Maximilian Krah, de siéger dans le nouvel Hémicycle avec les députés européens de son parti en raison d’une série de scandales ayant émaillé sa campagne. . “C’est le cas”, a déclaré lundi à l’AFP un porte-parole du parti lorsqu’on lui a demandé si le parlementaire serait exclu de la délégation de l’AfD. L’avocat de 47 ans avait déjà été exclu de la fin de la campagne électorale après avoir estimé qu’un SS n’était pas « automatiquement un criminel ».
Il a été banni des meetings électoraux et banni des instances dirigeantes après ce discours, ce qui a même conduit le parti français Rassemblement National (RN) à mettre fin à sa coopération avec l’AfD au sein du Parlement européen, où il siège au sein du parti Identité et Démocratie (ID). ) groupe. D’autant que l’eurodéputé, candidat à sa réélection, était aussi accusé de proximité avec la Chine et la Russie. L’un de ses assistants parlementaires, Jian Guo, a en effet été arrêté sur ordre du parquet fédéral fin avril en raison d’accusations d’espionnage pour le compte de Pékin au sein même de l’institution.
Elu lors du vote de dimanche, Krah pourra toutefois « siéger naturellement au Parlement européen », a ajouté le porte-parole à l’AFP. Cette décision intervient alors que le parti d’extrême droite allemand a atteint le score le plus élevé de son histoire aux élections européennes avec 15,9%, en deuxième position derrière le conservateur CDU/CSU, selon des résultats officiels non définitifs publiés lundi. Il devance les sociaux-démocrates du SPD, les Verts et les libéraux, les trois partis de la coalition gouvernementale allemande, et pourrait envoyer 15 parlementaires au total à Strasbourg. Les oppositions conservatrices et d’extrême droite réclament désormais un vote anticipé, plus d’un an avant les prochaines élections législatives prévues à l’automne 2025, une option catégoriquement refusée par la chancelière.