Au Québec, l’aide médicale à mourir est officiellement étendue aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de démence, qui devront cependant attendre jusqu’à deux ans avant de pouvoir faire une demande anticipée.
Les députés de l’Assemblée nationale ont adopté mercredi la réforme de la Loi concernant les soins de fin de vie, qui étend l’aide médicale à mourir aux personnes inaptes.
La ligne de parti n’étant pas requise pour ce projet de loi, les parlementaires étaient libres de voter selon leur âme et leur conscience. Deux députées libérales, Filomena Rotiroti et Linda Caron, s’y sont opposées, tandis que leur collègue de l’Acadie, André A. Morin, s’est abstenu.
Si le gouvernement Legault applique les recommandations du rapport de la commission transpartisane sur l’évolution de la Loi concernant les soins de fin de vie, la ministre Sonia Bélanger s’est donnée jusqu’à 24 mois pour appliquer les demandes d’aide. médicament pour mourir tôt.
« Ce n’est pas un objectif en soi, c’est la limite pour faire respecter la demande anticipée. Je m’engage à le faire le plus rapidement possible », a-t-elle déclaré après le vote. La ministre déléguée aux Aînés promet de « se mettre en mode travail » dès que possible. Mmoi Bélanger compte rencontrer l’Ordre des infirmières et infirmiers et le Collège des médecins du Québec sous peu pour concocter des programmes de formation pour le personnel de la santé qui sera impliqué dans la démarche.
« Il faut former des professionnels compétents et il faut les former correctement », a-t-elle plaidé, avant d’ajouter que le registre national des demandes d’avance sera pris en charge par le ministère de la Santé et des Services sociaux.
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