Le président de l’Autorité électorale (Anie), Mohamed Charfi, a annoncé dimanche 8 septembre la victoire d’Abdelmadjid Tebboune au premier tour de l’élection présidentielle algérienne, organisé la veille, avec 94,65% des voix. Sur un électorat de 24 millions d’électeurs, seuls 5,6 millions d’Algériens se sont rendus aux urnes.
Peu après, un texte a été lu, à la lettre, à la télévision d’Etat algérienne et publié simultanément sur le site de l’agence de presse publique Algérie Presse Service (APS). Ce communiqué, lu et rédigé en français, reflète la ligne officielle algérienne… et la colère du pouvoir.
Le texte accuse certains médias français de dénigrer systématiquement l’Algérie et ses institutions, évoquant même une « chœur médiatique anti-algérien ». Selon l’APS, ce comportement est devenu un «constante“A chaque fois, l’Algérie est au cœur de l’actualité. Evoquant le marasme institutionnel qui a secoué la France au moment de choisir un nouveau Premier ministre, l’agence de presse officielle écrit, malicieusement :
« L’Algérie des années 2020 est un pays doté d’institutions légitimes et stables
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