Les constructeurs voient leurs ventes chuter. Volkswagen va procéder à des licenciements. Le gouvernement Scholz tâtonne sur la nature des aides à accorder à ses constructeurs.
Sur le ring de l’industrie automobile allemande, constructeurs et puissant syndicat IG Metall s’affrontent tantôt, tantôt s’allient contre l’Etat arbitre qui veille sur la santé – chancelante – des deux combattants. Le dernier round en date a eu lieu mercredi 25 septembre, chez Volkswagen, avec l’ouverture d’un cycle de négociations salariales où les métallurgistes réclament des augmentations de salaires de 7% malgré un sévère plan d’économies préparé par la firme de Wolfsburg. Et ils menacent de grèves d’avertissement cet hiver.
“ Le turbocapitalisme n’entrera jamais chez Volkswagen “, a prévenu Daniela Cavallo, présidente du comité d’entreprise. Une manifestation a réuni 3 000 salariés devant le château des ducs de Hanovre, où se réunissaient les partenaires sociaux. En tant qu’actionnaire à 10 %, détenant 50 % des droits de vote au conseil de surveillance, le Land de Basse-Saxe, dirigé par les sociaux-démocrates, devrait…