La Cour de justice de l’Union europĂ©enne, qui statue en premiĂšre instance, vient d’annuler l’amende de prĂšs de 1,5 milliard d’euros infligĂ©e en 2019 au gĂ©ant de Mountain View pour abus de position dominante dans la publicitĂ© en ligne. C’est une victoire “surprendre” pour Google et un revers pour l’ancienne commissaire Ă la concurrence, la danoise Margrethe Vestager, qui avait initiĂ© une ligne dure sur le sujet Ă l’Ă©gard des Gafam, commente Politique.
« Google nâa pas eu beaucoup de chance jusquâĂ prĂ©sent avec les juges du Luxembourg. Lâentreprise nâa pas payĂ© une premiĂšre amende de 2,4 milliards dâeuros au dĂ©but du mois et a dĂ» faire appel devant la Cour de justice de lâUnion europĂ©enne (CJUE) contre une autre amende, la plus lourde qui lui ait jamais Ă©tĂ© infligĂ©e, de 4,3 milliards dâeuros », rappelle le site d’information.
L’affaire concerne le rĂ©seau publicitaire de Google, AdSense, explique Le temps. « Le groupe est accusĂ© dâavoir insĂ©rĂ© des clauses restrictives dans ses contrats. Selon la Commission, celles-ci visaient Ă empĂȘcher ses concurrents de placer leurs propres publicitĂ©s. »
Dans son arrĂȘt, la Cour de justice de lâUE «confirme la plupart des Ă©valuations de la Commission», mais annule l’amende au motif que « cette derniĂšre nâa pas pris en considĂ©ration toutes les circonstances pertinentes dans son apprĂ©ciation de la durĂ©e des clauses contractuelles quâelle avait qualifiĂ©es dâabusives ».
« Google nâest pas encore sorti dâaffaire »
Selon les magistrats, la Commission « nâa pas dĂ©montrĂ© que les clauses en question auraient pu nuire Ă lâinnovation, aider Google Ă maintenir et Ă renforcer sa position dominante ou nuire aux consommateurs. » Autrement dit, la sentence rendue ce mercredi 19 septembre « nâa pas jugĂ© que lâexĂ©cutif europĂ©en avait tort sur le fond », analyse Le soir, qui croit que Google n’est pas sorti d’affaire, car la Commission « ne devrait pas sâabstenir de faire appel devant la CJUE ».
Ce jugement intervient une semaine seulement aprĂšs que la CJUE a confirmĂ© la condamnation de Google Ă payer une nouvelle amende de 2,4 milliards d’euros pour pratiques anticoncurrentielles sur le marchĂ© de la comparaison de prix, souligne-t-il. Le Wall Street Journal. Quant aux pratiques de Google sur le marchĂ© publicitaire, elles continuent à « faire lâobjet dâune attention particuliĂšre de la part des rĂ©gulateurs des deux cĂŽtĂ©s de lâAtlantique. » Le quotidien amĂ©ricain rappelle qu’une nouvelle plainte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e le 6 septembre contre Alphabet, la maison mĂšre de Google, par l’autoritĂ© britannique de la concurrence et des marchĂ©s.
Mais pour Google, le pire est peut-ĂȘtre encore Ă venir, prĂ©vient-il Le soir. Aux Ătats-Unis, le gĂ©ant de l’Internet fait face depuis le 9 septembre Ă son deuxiĂšme procĂšs majeur en moins d’un an. Le premier « a abouti Ă un verdict retentissant », Le journal rappelle que le juge fĂ©dĂ©ral a estimĂ© que Google dĂ©tenait effectivement un monopole illĂ©gal sur le marchĂ© des moteurs de recherche en ligne.
Le deuxiĂšme procĂšs, devant un tribunal fĂ©dĂ©ral en Virginie, concerne « encore et encore » le marchĂ© publicitaire et « attaque Google au cĆur », Ă savoir l’ensemble de la chaĂźne mise en place par le moteur de recherche. « De la vente d’espaces publicitaires par les Ă©diteurs sur leur site (AdSense) Ă l’achat de publicitĂ©s par les annonceurs (Google Ad Manager) en passant par le systĂšme d’enchĂšres de Google (SSP), Google est accusĂ© d’avoir verrouillĂ© l’ensemble du mĂ©canisme. »
En fonction de l’issue de la procĂ©dure en cours, Google pourrait ĂȘtre amenĂ© à « rebattre les cartes de son modĂšle Ă©conomique ». Et le visage d’Internet pourrait bien ĂȘtre celui-là « radicalement perturbĂ© ».
La Cour de justice de l’Union europĂ©enne, qui statue en premiĂšre instance, vient d’annuler l’amende de prĂšs de 1,5 milliard d’euros infligĂ©e en 2019 au gĂ©ant de Mountain View pour abus de position dominante dans la publicitĂ© en ligne. C’est une victoire “surprendre” pour Google et un revers pour l’ancienne commissaire Ă la concurrence, la danoise Margrethe Vestager, qui avait initiĂ© une ligne dure sur le sujet Ă l’Ă©gard des Gafam, commente Politique.
« Google nâa pas eu beaucoup de chance jusquâĂ prĂ©sent avec les juges du Luxembourg. Lâentreprise nâa pas payĂ© une premiĂšre amende de 2,4 milliards dâeuros au dĂ©but du mois et a dĂ» faire appel devant la Cour de justice de lâUnion europĂ©enne (CJUE) contre une autre amende, la plus lourde qui lui ait jamais Ă©tĂ© infligĂ©e, de 4,3 milliards dâeuros », rappelle le site d’information.
L’affaire concerne le rĂ©seau publicitaire de Google, AdSense, explique Le temps. « Le groupe est accusĂ© dâavoir insĂ©rĂ© des clauses restrictives dans ses contrats. Selon la Commission, celles-ci visaient Ă empĂȘcher ses concurrents de placer leurs propres publicitĂ©s. »
Dans son arrĂȘt, la Cour de justice de lâUE «confirme la plupart des Ă©valuations de la Commission», mais annule l’amende au motif que « cette derniĂšre nâa pas pris en considĂ©ration toutes les circonstances pertinentes dans son apprĂ©ciation de la durĂ©e des clauses contractuelles quâelle avait qualifiĂ©es dâabusives ».
« Google nâest pas encore sorti dâaffaire »
Selon les magistrats, la Commission « nâa pas dĂ©montrĂ© que les clauses en question auraient pu nuire Ă lâinnovation, aider Google Ă maintenir et Ă renforcer sa position dominante ou nuire aux consommateurs. » Autrement dit, la sentence rendue ce mercredi 19 septembre « nâa pas jugĂ© que lâexĂ©cutif europĂ©en avait tort sur le fond », analyse Le soir, qui croit que Google n’est pas sorti d’affaire, car la Commission « ne devrait pas sâabstenir de faire appel devant la CJUE ».
Ce jugement intervient une semaine seulement aprĂšs que la CJUE a confirmĂ© la condamnation de Google Ă payer une nouvelle amende de 2,4 milliards d’euros pour pratiques anticoncurrentielles sur le marchĂ© de la comparaison de prix, souligne-t-il. Le Wall Street Journal. Quant aux pratiques de Google sur le marchĂ© publicitaire, elles continuent à « faire lâobjet dâune attention particuliĂšre de la part des rĂ©gulateurs des deux cĂŽtĂ©s de lâAtlantique. » Le quotidien amĂ©ricain rappelle qu’une nouvelle plainte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e le 6 septembre contre Alphabet, la maison mĂšre de Google, par l’autoritĂ© britannique de la concurrence et des marchĂ©s.
Mais pour Google, le pire est peut-ĂȘtre encore Ă venir, prĂ©vient-il Le soir. Aux Ătats-Unis, le gĂ©ant de l’Internet fait face depuis le 9 septembre Ă son deuxiĂšme procĂšs majeur en moins d’un an. Le premier « a abouti Ă un verdict retentissant », Le journal rappelle que le juge fĂ©dĂ©ral a estimĂ© que Google dĂ©tenait effectivement un monopole illĂ©gal sur le marchĂ© des moteurs de recherche en ligne.
Le deuxiĂšme procĂšs, devant un tribunal fĂ©dĂ©ral en Virginie, concerne « encore et encore » le marchĂ© publicitaire et « attaque Google au cĆur », Ă savoir l’ensemble de la chaĂźne mise en place par le moteur de recherche. « De la vente d’espaces publicitaires par les Ă©diteurs sur leur site (AdSense) Ă l’achat de publicitĂ©s par les annonceurs (Google Ad Manager) en passant par le systĂšme d’enchĂšres de Google (SSP), Google est accusĂ© d’avoir verrouillĂ© l’ensemble du mĂ©canisme. »
En fonction de l’issue de la procĂ©dure en cours, Google pourrait ĂȘtre amenĂ© à « rebattre les cartes de son modĂšle Ă©conomique ». Et le visage d’Internet pourrait bien ĂȘtre celui-là « radicalement perturbĂ© ».