L’ancien ministre Damien Abad inculpé pour tentative de viol

 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

L’ancienne chef de file des députés LR a été nommée en mai 2022 ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. Des messages qu’il a quittés, en plein scandale, deux mois plus tard.

Accusé de violences sexuelles par trois femmes, Damien Abad, ancien ministre de la Solidarité, de l’Autonomie et des Personnes handicapées du gouvernement Borne, a été mis en examen pour tentative de viol en 2010 sur l’une d’elles, selon une source proche du dossier. Le député de l’Ain, apparenté à Renaissance, a été placé sous le statut de témoin assisté pour les deux autres femmes, qui l’accusaient du même crime en 2010 et 2011. La décision s’inscrit dans le cadre de l’information judiciaire le visant depuis le 21 juin 2023, soupçonné de viol et de tentative de viol.

Dans un communiqué transmis à l’AFP, l’homme politique a assuré qu’il n’avait pas « sans aucun doute » c’est le sien « innocence » serait « confirmé à la fin » enquêtes. Nommé en mai 2022 par Emmanuel Macron au lendemain de sa réélection, l’ancien chef de file des députés LR a finalement quitté l’exécutif deux mois plus tard en pleine tourmente.

Grosse prise à droite, Damien Abad était en effet devenu, au fil des semaines, un gros caillou dans la chaussure du président de la République. Peu après son arrivée au sein de l’exécutif, Mediapart a relayé des accusations de viols à son encontre, datant de 2010 et 2011. Si ces plaintes avaient été déposées en 2012 puis 2017, une autre avait été déposée en juin 2022, conduisant à l’ouverture de l’enquête préliminaire.