Dans un livre, Boris Johnson utilise cette anecdote pour dĂ©noncer ce qu’il considère comme un blocage dont l’Union europĂ©enne est responsable.
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Boris Johnson envisageait-il vraiment de passer Ă l’attaque ? L’ancien Premier ministre du Royaume-Uni affirme avoir envisagĂ©, en mars 2021, “un raid maritime” aux Pays-Bas pour saisir des vaccins contre le Covid-19. C’est ce qu’il Ă©crit dans son livre DĂ©chaĂ®nĂ©dont certaines pages ont Ă©tĂ© publiĂ©es dans le quotidien britannique Courrier quotidienVendredi 27 septembre. L’homme politique explique avoir Ă©laborĂ© un plan pour obtenir les cinq millions de doses du vaccin AstraZeneca, stockĂ©es dans un entrepĂ´t nĂ©erlandais, “après deux mois de vaines nĂ©gociations” avec l’Union europĂ©enne.
Boris Johnson a dĂ©clarĂ© que le lieutenant-gĂ©nĂ©ral de l’armĂ©e britannique Doug Chalmers lui avait dit qu’un raid avec de petits bateaux pour traverser la Manche et naviguer sur les canaux nĂ©erlandais serait possible, tout en l’avertissant des consĂ©quences diplomatiques.. « Si nous sommes dĂ©tectĂ©s, nous devrons expliquer pourquoi nous envahissons en fait un alliĂ© de longue date de l’OTAN »Doug Chalmers l’a alors prĂ©venu, selon l’extrait mis en ligne par le Courrier quotidien.
“Bien sĂ»r, je savais qu’il avait raison et j’Ă©tais secrètement d’accord avec ce qu’ils pensaient tous, sans oser le dire Ă voix haute : tout cela n’avait aucun sens”dit l’ancien Premier ministre britannique. “J’Ă©tais assez en colère pour envisager cette opĂ©ration clandestine, parce que (…) j’Ă©tais arrivĂ© Ă la conclusion que l’Union europĂ©enne nous traitait avec mĂ©chancetĂ© et mĂ©chancetĂ©”il justifie.
Les vaccins en question ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s par l’UniversitĂ© britannique d’Oxford et AstraZeneca, mais les doses ont Ă©tĂ© fabriquĂ©es par des sous-traitants situĂ©s en partie aux Pays-Bas. “Il s’agit de l’usine oĂą l’UE avait stockĂ© cinq millions de doses du vaccin AstraZeneca, doses que l’entreprise tentait, sans succès, d’exporter vers le Royaume-Uni”. assure l’homme politique, qui juge que l’Union europĂ©enne “avait kidnappĂ© nos vaccins”.