Selon Bruno Sturlése, le « statut du repenti » annoncé par le Grade des Sceaux existe déjà en France.
Publié
Temps de lecture : 1 min
“J’ai du mal à voir les avancées concrètes derrière ces annonces”a déclaré dimanche 28 avril sur franceinfo Bruno Sturlése, magistrat actuellement à la Cour de cassation et ancien président de la commission nationale de protection des repentis (2017-2023), après les annonces du garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti pour mieux lutter contre crime organisé.
Dimanche, le ministre a notamment indiqué vouloir créer un « véritable statut du repentant »inspiré du modèle en vigueur en Italie pour lutter contre la mafia. « Je voudrais me réjouir de voir que le gouvernement fait enfin de la lutte contre le crime organisé une priorité »dit M. Sturlése. “Mais je dis : ‘Mais encore ?'”.
Un nouveau barème de réduction de peine
“Je suis un peu surpris de voir que le garde des Sceaux dit avoir découvert l’utilité du statut de repenti lors d’un voyage en Italie, car nous avons ce statut en France depuis vingt ans”selon lui. « Depuis 2018, j’ai alerté les ministres successifs sur les insuffisances de ce statut. À l’époque, je n’ai pas été entendu.
Selon Bruno Sturlése, si ce statut est « une arme efficace pour démanteler les structures criminelles opaques et violentes »il est “sous-utilisé” En France. « Le vrai problème à résoudre est qu’il faut augmenter le nombre d’individus prêts à collaborer à la justice », a-t-il assuré. Or, “pour attirer les candidatures (…) nous avons besoin d’une réduction de peine convaincante. À cet égard, notre loi actuelle n’est pas du tout convaincante ni attractive. Nous avons besoin d’une échelle de réduction de peine plus convaincante”.
Selon Bruno Sturlése, le « statut du repenti » annoncé par le Grade des Sceaux existe déjà en France.
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“J’ai du mal à voir les avancées concrètes derrière ces annonces”a déclaré dimanche 28 avril sur franceinfo Bruno Sturlése, magistrat actuellement à la Cour de cassation et ancien président de la commission nationale de protection des repentis (2017-2023), après les annonces du garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti pour mieux lutter contre crime organisé.
Dimanche, le ministre a notamment indiqué vouloir créer un « véritable statut du repentant »inspiré du modèle en vigueur en Italie pour lutter contre la mafia. « Je voudrais me réjouir de voir que le gouvernement fait enfin de la lutte contre le crime organisé une priorité »dit M. Sturlése. “Mais je dis : ‘Mais encore ?'”.
Un nouveau barème de réduction de peine
“Je suis un peu surpris de voir que le garde des Sceaux dit avoir découvert l’utilité du statut de repenti lors d’un voyage en Italie, car nous avons ce statut en France depuis vingt ans”selon lui. « Depuis 2018, j’ai alerté les ministres successifs sur les insuffisances de ce statut. À l’époque, je n’ai pas été entendu.
Selon Bruno Sturlése, si ce statut est « une arme efficace pour démanteler les structures criminelles opaques et violentes »il est “sous-utilisé” En France. « Le vrai problème à résoudre est qu’il faut augmenter le nombre d’individus prêts à collaborer à la justice », a-t-il assuré. Or, “pour attirer les candidatures (…) nous avons besoin d’une réduction de peine convaincante. À cet égard, notre loi actuelle n’est pas du tout convaincante ni attractive. Nous avons besoin d’une échelle de réduction de peine plus convaincante”.