L’Argentine condamne un militaire et un policier dans le procès « Puente 12 » pour crimes de dictature

La justice argentine a rendu vendredi 27 septembre son verdict dans le procès « Pont 12 “. Cinq anciens policiers et militaires étaient jugés pour privation illégale de liberté, torture et meurtre sur un total de 185 victimes passées par le centre de détention clandestin. Pont 12 » pendant la dictature civilo-militaire. Deux accusés ont été reconnus coupables et trois ont été acquittés.

Avec notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience

” Où que vous alliez, nous viendrons vous chercher », chantent les proches des victimes passées par le centre de détention clandestin « Pont 12 » lorsque les trois juges arrivent dans la salle d’audience et commencent à lire le verdict au tribunal de Comodoro Py, dans la capitale argentine, vendredi 27 septembre.

Quatre policiers et un militaire ont été accusés de « privation illégale de liberté “, de ” torture ” et ” double meurtre aggravé » sur 185 victimes passées par ce centre de détention clandestin entre 1974 et 1977 à Argentine.

Seulement deux condamnations

Le tribunal condamne l’ancien policier Nestor Ciaramella à la réclusion à perpétuité et le militaire à la retraite Enrique Miguel Del Pino à 25 ans de prison. Ceci sous les applaudissements des proches des disparus, qui se sont toutefois estompés avec la suite du verdict.

Les plaignants pourront faire appel une fois que le tribunal aura exposé les motifs de sa décision le 26 novembre.

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