La mort du leader historique du Hezbollah, Hassan Nasrallah, couronne une série d’opérations israéliennes spectaculaires. Celles-ci ont mis en évidence la capacité des agences de renseignement de l’État juif à infiltrer la puissante organisation soutenue par l’Iran et à connaître chaque mouvement de sa structure de commandement.
L’assassinat de Sayyed Hassan Nasrallah, confirmé samedi 28 septembre par le Hezbollah, a mis en lumière le haut niveau d’infiltration au sein de la branche armée de l’organisation, qui a permis à Israël de détruire des sites d’armes, de piéger ses communications et d’assassiner son leader historique, dont les allées et venues était pourtant un secret bien gardé depuis des années.
L’assassinat de Nasrallah dans un quartier général du commandement vendredi soir est survenu à peine une semaine après que des centaines de téléavertisseurs et de radios piégés ont explosé, point culminant d’une succession d’attaques qui ont décapité la moitié du conseil de direction du Hezbollah. et décimé son haut commandement militaire.
Une source proche des renseignements israéliens a déclaré à Reuters moins de 24 heures avant l’attaque qu’Israël avait passé 20 ans à concentrer ses efforts de renseignement sur le Hezbollah et qu’il pouvait frapper Nasrallah quand il le souhaitait, y compris son QG.
Israël affirme avoir mené l’attaque contre Nasrallah en larguant des bombes sur le quartier général situé sous un immeuble résidentiel au sud de Beyrouth.
Avec Reuters
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