L’attaque d’un fourgon pénitentiaire, « un coup terrible pour la France »

C’était « un mardi noir dans l’Eure », en écrivant Le Libre, à Bruxelles. « Une opération montée comme un acte de guerre » causé « consternation unanime » dans tout le pays, observez La Vanguardia, de Barcelone. À Munich, le Zeitung d’Allemagne du Sud estimer que « La violence de l’attentat ébranle les Français, et cette généralisation n’est, dans ce cas-ci, pas exagérée ».

La presse étrangère a largement rapporté, mercredi 15 mai, l’attaque à l’arme lourde contre un fourgon pénitentiaire survenue la veille dans l’Eure. Deux agents ont été tués et trois autres blessés, l’un d’eux étant toujours dans un état potentiellement mortel. Le prisonnier évadé lors de l’agression, Mohamed Amra, connu notamment pour trafic de drogue, est toujours activement recherché.

De la «des moyens considérables» Et « sans précédent » étaient mobilisés le 15 mai, selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Du côté des prisons, les organisations syndicales ont réclamé une « Journée des prisons mortes » en signe de « soutien » aux fonctionnaires tués. Ils ont observé une minute de silence à 11 heures, heure de l’attaque. Les conditions dans lesquelles s’effectuent les transferts de détenus seront certainement au cœur des débats dans les prochains jours.

« Les barons de la drogue doivent rire »

L’événement suscite un grand intérêt auprès des médias internationaux. Le degré extraordinaire de sa violence est stupéfiant, tout comme son importance pour l’État. « Signe de gravité