La suite du procès du viol de Mazan était entourée d’un épais brouillard lundi 16 septembre, l’état de santé du principal accusé, Dominique Pelicot, absent depuis une semaine, ne s’étant pas amélioré.
L’audience a été à nouveau suspendue lundi. M. Pelicot doit être examiné par des médecins dans la journée pour déterminer s’il est apte à comparaître. Ce n’est qu’après les conclusions des médecins qu’une décision sera prise sur le report ou non de ce procès hors norme, qui a débuté le 2 septembre et où sont jugés cinquante et un accusés pour le viol de Gisèle, l’ex-femme de M. Pelicot, dans cette affaire emblématique de violences sexuelles et de soumission chimique.
« Les mots manquent pour exprimer à quel point la situation dans laquelle nous nous trouvons ce matin est anormale. Il y a des gens dont le travail est de s’assurer que M. Pelicot soit apte à assister à son procès. »a déclaré l’un des avocats des parties civiles, Stéphane Babonneau, à l’audience. « Si cette situation est due à un retard de prise en charge, ce serait un scandale »il a ajouté.
Le procureur général a déclaré “regrette cette situation”, et Beatrice Zavarro, l’avocate de M. Pelicot, a fustigé le manque de soins médicaux prodigués à son client.« Nous avons été retenus en otage pendant huit jours, car s’il avait été pris en charge dès le début, nous ne serions pas là. »elle a expliqué au public.
A partir de 15h, Henri Seckel, journaliste à Monderépondra à vos questions sur ce procès qu’il couvre.
Pour plus d’informations :