Laurent Wauquiez a refusé de rejoindre le gouvernement après avoir dit non à Bercy – Libération

Si le chef de file très à droite du groupe Les Républicains à l’Assemblée, Laurent Wauquiez, a annoncé aux députés LR qu’il ne ferait pas partie de l’équipe de Barnier, il leur a présenté une liste de noms de ministres LR que Michel Barnier allait présenter ce jeudi soir à Emmanuel Macron.

Au moins une bonne nouvelle dans le futur gouvernement Barnier. Le chef de file très à droite du groupe Les Républicains à l’Assemblée, Laurent Wauquiez, a annoncé ce jeudi soir à ses députés qu’il renonçait à participer à la nouvelle équipe du Premier ministre, après avoir refusé le portefeuille de l’Economie et des Finances. «Michel Barnier m’a proposé Bercy et j’ai donc refusé de rester à la tête du groupe», a déclaré le député de Haute-Loire, qui préside le groupe Droite Républicaine qui compte 47 députés, précisant que LR aura neuf postes dans le prochain gouvernement, dont trois à temps plein.

L’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes figurait parmi les noms envisagés pour Beauvau. « Dès le début, j’ai dit qu’entrer au gouvernement n’était pas mon obsession (et) j’ai dit que j’irais seulement si je pouvais être utile au ministère de l’Intérieur », a expliqué Laurent Wauquiez. Dans son discours, il a donné les noms des ministres LR “transmis par Michel Barnier” qui seront proposés pour faire partie de son exécutif : le sénateur Bruno Retailleau pour l’Intérieur, le député Patrick Hetzel pour l’Enseignement supérieur, la députée et secrétaire générale de LR Annie Genevard pour l’Agriculture, Othman Nasrou pour la Laïcité, Jean-Louis Thieriot pour les Anciens combattants, Laurence Garnier pour la Famille, Sophie Primas pour le Commerce extérieur et le Tourisme et François-Noël Buffet pour les Outre-mer.

Appelant ses députés à « pour être à la hauteur des attentes des Français », Laurent Wauquiez s’est engagé à aider le Premier ministre avec LR « dans sa mission difficile. » « Mais il ne peut pas s’agir d’une continuation des années passées, il faut en même temps une rupture avec les années passées », il a prévenu, considérant que « Les groupes parlementaires auront un rôle essentiel à jouer pour garantir cela. »