NARRATIF – Dans une filière composée de petits producteurs, Lavazza œuvre pour changer les pratiques. Un travail complexe.
Cinquante pour cent des terres propices à la culture du café sont menacées par le réchauffement climatique d’ici 2050 : ce chiffre illustre à lui seul le défi auquel est confronté le secteur. D’autant que la demande augmente : les pays asiatiques, Chine en tête, traditionnellement amateurs de thé, s’adonnent de plus en plus aux plaisirs des grains noirs. L’Arabica, très sensible aux variations de température, est le plus menacé. Il faut le cultiver de plus en plus à des altitudes plus élevées, là où les terres arables sont plus rares. Preuve de ces tensions, la Colombie, qui a interdit la culture du Robusta, s’est mise à produire cette variété plus résistante.
Le secteur est confronté à une autre difficulté : le café est cultivé par plus de 25 millions d’agriculteurs répartis en Amérique du Sud et centrale, en Afrique et en Asie. 90% d’entre eux sont des petits producteurs. La mise en œuvre de nouvelles techniques plus durables ou plus productives est donc un…