A24
Kristen Stewart et Katy O’Brian dans ce film racontant l’histoire d’un directeur de salle de sport qui tombe amoureux de Jackie, un bodybuilder ambitieux. Mais leur histoire va sombrer dans une spirale de violence.
CINÉMA – Homophobie, toxicité et violence. Voilà comment résumer la séance cauchemardesque qui s’est déroulée samedi 13 avril lors de l’avant-première à Bruxelles du film L’amour ment, le saignement, mettant notamment en avant l’actrice Kristen Stewart. Quelques jours après les événements, le BIFFF (Festival International du Film Fantastique de Bruxelles) sort enfin du silence.
Il a donc fallu attendre cinq jours et ce mercredi 17 avril pour que l’organisation du festival belge s’exprime enfin sur cette séance ponctuée d’insultes misogynes et lesbophobes qui ont conduit de nombreux spectateurs (mais aussi spectateurs) à quitter la salle, traumatisés par les conditions. de cette séance qui a réuni un « mille personnes “.
Il faut dire que le festival belge a depuis longtemps la réputation de séances bruyantes et animées lors de la découverte des films. Sauf que ce soir-là, quelques spectateurs mal intentionnés s’en sont pris à la communauté LGBT présente en nombre pour découvrir ce thriller de la réalisatrice Rose Glass, » très attendu, notamment par la communauté LGBTQIA+ », comme le souligne d’emblée le festival belge.
” Commentaires homophobes et lesbophobes ont été tenus par quelques spectateurs et ont suscité de vives réactions d’émotion de la part des membres de la communauté LGBTQIA+ », reconnaissent alors les organisateurs, dans un message posté sur séance compliquée “.
Reconnaissant volontiers « codes spécifiques » lors des séances du BIFFF, « mondialement connu pour son public très expressif “, le festival souhaite néanmoins condamner ces dérives ” inacceptable » qui ont également conduit à « des réactions isolées de violence physique tout aussi intolérables “.
Applaudissements lors d’une scène de viol
Suite à son message, le festival bruxellois explique que les spectateurs qui ont quitté la salle ont demandé « arrêt immédiat » de la séance, car ni les bénévoles ni la sécurité n’ont été prévenus suffisamment tôt des incidents survenus dans la salle de projection. Cela a finalement conduit à l’intervention de la police pour éviter une confrontation entre les spectateurs indignés et ceux à l’origine des propos offensants.
Au vu des événements, le BIFFF affirme avoir été « viscéralement marqué », comme toutes les personnes impliquées. Et affirme avoir recueilli un maximum de témoignages pour « avoir une vision globale de cet incident “. L’objectif est d’éviter une situation similaire à l’avenir.
Le BIFFF assure donc que de nouvelles mesures seront mises en place. Parmi eux, le rappel des règles élémentaires de respect, de partage et de sécurité avant chaque séance. C’est le moins que l’on puisse faire quand on sait que de nombreuses personnes présentes ont remis en question la gestion de cette crise par les organisateurs du festival.
Comme l’ont rapporté plusieurs médias, dont Variétéles nombreux spectateurs venus découvrir le nouveau film mettant en vedette Kristen Stewart ont d’abord été surpris de voir un grand nombre d’hommes entrer en train de lancer « commentaires effrayants » ou applaudir lors d’une scène de viol présente dans le long-métrage.
En réponse, le distributeur du film, Searchers, a demandé au festival de prendre des mesures urgentes pour « empêcher toute manifestation de discrimination “. Les chercheurs avaient également annulé la présence de ses autres films prévus pour cette édition.
Voir aussi sur Le HuffPost :
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Kristen Stewart et Katy O’Brian dans ce film racontant l’histoire d’un directeur de salle de sport qui tombe amoureux de Jackie, un bodybuilder ambitieux. Mais leur histoire va sombrer dans une spirale de violence.
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Il a donc fallu attendre cinq jours et ce mercredi 17 avril pour que l’organisation du festival belge s’exprime enfin sur cette séance ponctuée d’insultes misogynes et lesbophobes qui ont conduit de nombreux spectateurs (mais aussi spectateurs) à quitter la salle, traumatisés par les conditions. de cette séance qui a réuni un « mille personnes “.
Il faut dire que le festival belge a depuis longtemps la réputation de séances bruyantes et animées lors de la découverte des films. Sauf que ce soir-là, quelques spectateurs mal intentionnés s’en sont pris à la communauté LGBT présente en nombre pour découvrir ce thriller de la réalisatrice Rose Glass, » très attendu, notamment par la communauté LGBTQIA+ », comme le souligne d’emblée le festival belge.
” Commentaires homophobes et lesbophobes ont été tenus par quelques spectateurs et ont suscité de vives réactions d’émotion de la part des membres de la communauté LGBTQIA+ », reconnaissent alors les organisateurs, dans un message posté sur séance compliquée “.
Reconnaissant volontiers « codes spécifiques » lors des séances du BIFFF, « mondialement connu pour son public très expressif “, le festival souhaite néanmoins condamner ces dérives ” inacceptable » qui ont également conduit à « des réactions isolées de violence physique tout aussi intolérables “.
Applaudissements lors d’une scène de viol
Suite à son message, le festival bruxellois explique que les spectateurs qui ont quitté la salle ont demandé « arrêt immédiat » de la séance, car ni les bénévoles ni la sécurité n’ont été prévenus suffisamment tôt des incidents survenus dans la salle de projection. Cela a finalement conduit à l’intervention de la police pour éviter une confrontation entre les spectateurs indignés et ceux à l’origine des propos offensants.
Au vu des événements, le BIFFF affirme avoir été « viscéralement marqué », comme toutes les personnes impliquées. Et affirme avoir recueilli un maximum de témoignages pour « avoir une vision globale de cet incident “. L’objectif est d’éviter une situation similaire à l’avenir.
Le BIFFF assure donc que de nouvelles mesures seront mises en place. Parmi eux, le rappel des règles élémentaires de respect, de partage et de sécurité avant chaque séance. C’est le moins que l’on puisse faire quand on sait que de nombreuses personnes présentes ont remis en question la gestion de cette crise par les organisateurs du festival.
Comme l’ont rapporté plusieurs médias, dont Variétéles nombreux spectateurs venus découvrir le nouveau film mettant en vedette Kristen Stewart ont d’abord été surpris de voir un grand nombre d’hommes entrer en train de lancer « commentaires effrayants » ou applaudir lors d’une scène de viol présente dans le long-métrage.
En réponse, le distributeur du film, Searchers, a demandé au festival de prendre des mesures urgentes pour « empêcher toute manifestation de discrimination “. Les chercheurs avaient également annulé la présence de ses autres films prévus pour cette édition.
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