Lors d’un point de presse hier samedi, le porte-parole du Ministère de l’Intérieur du Burundi a accusé le Rwanda voisin d’être à l’origine de 3 attaques terroristes à la grenade dans la capitale Bujumbura. La dernière en date a eu lieu hier soir dans une gare routière au cœur de Bujumbura. Le bilan s’élève à 38 blessés, dont 5 graves, tous évacués vers les centres de santé de la ville.
C’est d’une voix calme que le communicateur du ministère burundais de l’Intérieur raconte la série d’attaques perpétrées à Bujumbura, la capitale du Burundi. A côté de Pierre Nkurikiye se trouve le porte-parole du ministère de la Sécurité.
Six personnes, âgées de 28 à 56 ans, sont présentées à la presse. Ils sont accusés d’être impliqués dans les lancers de grenades qui frappent la capitale économique depuis le 25 avril. Selon les autorités burundaises, ils font partie d’un réseau de déstabilisation du pays soutenu par des étrangers.
” Ces terroristes sont recrutés et entraînés, voire équipés d’armes au Rwanda, par le Rwanda », accuse le porte-parole du ministère de l’Intérieur qui appelle à la vigilance et à dénoncer toute personne suspecte.
Les autorités affirment également avoir déjoué d’autres attaques à la grenade…
Ces accusations burundaises contre le Rwanda sont récurrentes ces derniers mois dans un contexte de fortes tensions sous-régionales. Kigali nie régulièrement toute implication et souligne que les rebelles burundais attaquent le territoire burundais non pas depuis le Rwanda mais depuis le Sud-Kivu en RDC.
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