le camp Macron revient en campagne avec des semelles de plomb

Depuis dimanche 9 juin au soir, le camp Macron est plongé dans un profond désarroi. Le chef de l’Etat ayant décidé de sacrifier ses adjoints pour déclencher des élections législatives anticipées, faut-il repartir en campagne, au risque de subir une lourde défaite face à un candidat issu du Rassemblement national ou encore du néo-bloc Front populaire, formé en moins de vingt-quatre heures par les quatre principaux groupes de gauche ?

« Je me suis posé la question, mais c’est le combat de ma vie, je dois continuer », murmure Indiquer Erwan Balanant, député MoDem, en pleine préparation. Les grandes manœuvres ont commencé entre les états-majors des partis de la majorité, sans qu’une stratégie claire ne se dessine pour l’instant. «On discute, tout cela dépendra des accords», affirme un député, au milieu du brouillard.

Jusqu’au 16 juin pour déposer votre candidature

Dans le même temps, du côté des collaborateurs parlementaires, le coup n’est pas moins violent. Ils sont sur les nerfs depuis le discours présidentiel et recevront les documents officiels d’ici quelques jours. «C’est un peu comme si le monde s’écroulait, nous étions licenciés», déplore du jour au lendemain un attaché parlementaire. « Nous sommes tous sous le choc, aussi bien à l’Assemblée nationale que dans les cabinets », confie un autre. Il ne leur reste plus qu’à espérer voir leur poulain revenir pour une nouvelle manche, et gagner. Les députés et aspirants députés ont jusqu’au 16 juin pour déposer leur (…) Lire la suite