« Même si les ambitions présidentielles d’Édouard Philippe sont depuis longtemps un secret de polichinelle »Remarques Politique, « On ne s’attendait pas à ce que ce poids lourd du centre-droit annonce sa candidature à l’élection présidentielle. »
Alors que le pays continue de traverser la crise politique provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale, l’homme que le média anglophone basé à Bruxelles considère comme « l’un des hommes politiques les plus populaires de France » surprend en se projetant déjà sur l’élection présidentielle de 2027. « Ce que je vais proposer sera énorme » il a annoncé dans une interview à l’hebdomadaire Le point et publié le 3 septembre.
Un timing surprenant qui a notamment fait réagir Richard Werly, correspondant du journal suisse Voir : « S’il avait voulu indiquer la sortie au président de la République, Édouard Philippe ne s’y serait pas pris différemment.“
Pour Werly, l’annonce de l’homme qui «incarnait les premiers jours du macronisme« Être à la tête du premier gouvernement d’Emmanuel Macron de 2017 à juillet 2020 ne vient pas à n’importe quel moment. Au contraire, cela tombe quand »Macron apparaît plus faible que jamais“.
« Pour surprendre tous ses rivaux de droite »
Selon le journaliste suisse, deux hypothèses expliquent cette annonce, à l’heure où la France attend toujours la fumée blanche à Matignon. La première postule « qu’Édouard Philippe ne croit pas que son ex-mentor soit capable de tenir encore trois ans. »
« Plus grave pour le chef de l’Etat : son ancien bras droit table probablement sur une éventuelle crise de régime, qui pourrait pousser Macron à la démission avant la fin de son mandat. »
Quant à la seconde, elle suppose une stratégie visant à « pour surprendre tous ses rivaux de droite » qui attendent toujours une éventuelle nomination d’un Premier ministre issu de leur camp et n’ont pas encore 2027 comme horizon.
Au-delà de la surprise ou de l’indifférence qu’une telle annonce peut susciter, Richard Werly estime que l’ancien bras droit du président, « jusqu’ici absent du débat public »doit surmonter deux obstacles pour avoir une chance à l’élection présidentielle.
Le premier est « celui de son positionnement dans la crise actuelle »tandis que le deuxième « c’est celle de sa popularité »indispensable de rassembler les électeurs de son camp face aux blocs de gauche et d’extrême droite. Des questions qui « devrait trouver une réponse dans les jours ou les semaines à venir ».Tout comme l’identité du futur locataire de Matignon.
« Même si les ambitions présidentielles d’Édouard Philippe sont depuis longtemps un secret de polichinelle »Remarques Politique, « On ne s’attendait pas à ce que ce poids lourd du centre-droit annonce sa candidature à l’élection présidentielle. »
Alors que le pays continue de traverser la crise politique provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale, l’homme que le média anglophone basé à Bruxelles considère comme « l’un des hommes politiques les plus populaires de France » surprend en se projetant déjà sur l’élection présidentielle de 2027. « Ce que je vais proposer sera énorme » il a annoncé dans une interview à l’hebdomadaire Le point et publié le 3 septembre.
Un timing surprenant qui a notamment fait réagir Richard Werly, correspondant du journal suisse Voir : « S’il avait voulu indiquer la sortie au président de la République, Édouard Philippe ne s’y serait pas pris différemment.“
Pour Werly, l’annonce de l’homme qui «incarnait les premiers jours du macronisme« Être à la tête du premier gouvernement d’Emmanuel Macron de 2017 à juillet 2020 ne vient pas à n’importe quel moment. Au contraire, cela tombe quand »Macron apparaît plus faible que jamais“.
« Pour surprendre tous ses rivaux de droite »
Selon le journaliste suisse, deux hypothèses expliquent cette annonce, à l’heure où la France attend toujours la fumée blanche à Matignon. La première postule « qu’Édouard Philippe ne croit pas que son ex-mentor soit capable de tenir encore trois ans. »
« Plus grave pour le chef de l’Etat : son ancien bras droit table probablement sur une éventuelle crise de régime, qui pourrait pousser Macron à la démission avant la fin de son mandat. »
Quant à la seconde, elle suppose une stratégie visant à « pour surprendre tous ses rivaux de droite » qui attendent toujours une éventuelle nomination d’un Premier ministre issu de leur camp et n’ont pas encore 2027 comme horizon.
Au-delà de la surprise ou de l’indifférence qu’une telle annonce peut susciter, Richard Werly estime que l’ancien bras droit du président, « jusqu’ici absent du débat public »doit surmonter deux obstacles pour avoir une chance à l’élection présidentielle.
Le premier est « celui de son positionnement dans la crise actuelle »tandis que le deuxième « c’est celle de sa popularité »indispensable de rassembler les électeurs de son camp face aux blocs de gauche et d’extrême droite. Des questions qui « devrait trouver une réponse dans les jours ou les semaines à venir ».Tout comme l’identité du futur locataire de Matignon.