le casse-tête du recyclage des appareils électroniques

Par conteneurs entiers, ils arrivent chaque semaine au port de Dakar, au Sénégal. Les écrans de télévision, les ordinateurs ou les téléphones portables brisés finissent sur les marchés informels. Ils viennent en grande partie d’Europe, qui cherche à s’en débarrasser avec l’aide d’exportateurs qui les revendent au kilo. Un marché parallèle s’est créé, où des centaines de petites mains tentent de tirer profit de ces vieux appareils qui se vendent quelques dizaines d’euros une fois réparés.

Déchets électroniques

Les lois internationales autorisent la revente d’appareils électroniques encore fonctionnels sur le marché de l’occasion. Quant aux produits non réparables, trop vieux ou trop endommagés, ils deviennent des déchets électroniques. Ils n’ont pas le droit d’être exportés. Or, ces déchets arrivent massivement en Afrique, où une partie des composants, parfois toxiques, est valorisée. Faute de ressources, le Sénégal ne parvient actuellement à recycler que 1% de ses déchets électroniques. La Côte d’Ivoire, le Ghana, le Bénin et le Nigeria absorbent chaque année des centaines de milliers de tonnes de déchets électroniques en provenance d’Europe.