LLe chef de l’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, est le grand favori à l’issue de l’élection présidentielle en Algérie qui s’est déroulée ce samedi 7 septembre. Il brigue un second mandat. Les bureaux de vote ont fermé à 20 heures après que le vote a été prolongé d’une heure de plus que prévu. A 17 heures (16 heures GMT), le taux de participation s’établissait à 26,46 %, en baisse de sept points par rapport à 2019 (33,06 %), selon l’autorité électorale Anie. Le chiffre de participation de la journée est attendu dans la soirée et les résultats au plus tard dimanche 8 septembre.
En décembre 2019, l’abstention a battu des records (60%) lors du premier scrutin remporté par Abdelmadjid Tebboune avec 58% des voix, alors que des manifestations massives pro-démocratie battaient leur plein et que de nombreux partis boycottaient le scrutin.
À LIRE AUSSI Algérie : Pourquoi l’élection présidentielle va conduire à une reconfiguration politique
Face à Abdelmadjid Tebboune, deux candidats peu connus : Abdelaali Hassani, ingénieur de 57 ans et leader du Mouvement de la société pour la paix (MSP, principal parti islamiste), et Youcef Aouchiche, 41 ans, ancien journaliste et sénateur, qui dirige le Front des forces socialistes (FFS, le plus ancien parti d’opposition). La réélection d’Abdelmadjid Tebboune, 78 ans, est d’autant plus attendue que quatre grands partis le soutiennent, dont le Front de libération nationale (FLN, l’ancien parti unique).
“Le gagnant est connu (…) Lire la suite