Devenu l’un des braqueurs les plus célèbres de France dans les années 1970 après le sensationnel braquage du siècle à la Poste, Edmond Vidal est décédé dans la nuit de dimanche à lundi, à l’âge de 79 ans, après une seconde moitié de vie tranquille.
Le Figaro Lyonnais
Un demi-siècle après avoir escroqué banquiers et policiers lyonnais, Edmond Vidal est décédé dans son lit. Le célèbre braqueur qui dirigeait le Gang des Lyonnais dans les années 1970 est décédé cette nuit à l’âge de 79 ans des suites d’un cancer, selon les informations de LyonMag confirmé à FigaroSorti de prison en 1982, il s’est depuis assagi et est devenu gérant d’un magasin de textile à Lyon.
« C’était un homme intelligent, doté de capacités logistiques extraordinaires, salue André Soulier, figure de proue du barreau de Lyon qui a défendu son confrère Jean-Pierre Gandeboeuf, alias Christo. Il n’y a pas de mère, pas de père, pas de frère ou de sœur qui sont venus pleurer pendant leurs épreuves. Ils n’ont jamais fait de mal à personne à l’extérieur.”.
Originaire d’une famille gitane de Décines, dans la banlieue est de Lyon, “Monmon” avait connu la délinquance derrière les barreaux. Jeune bagarreur en blouson noir au début des années 1960, il n’avait que 17 ans lorsqu’il passa ses premiers jours à la prison Saint-Paul, dans le quartier de Perrache, pour avoir volé une caisse de cerises. Il y rencontra Jean-Pierre Gandeboeuf, autre futur membre du Gang des Lyonnais, et désormais dernier survivant de cette époque.
« Pour une poignée de cerises »
De condamnations en vols, il intégrera le gang le plus célèbre de l’époque pour ses braquages retentissants jusqu’à en devenir le chef. Le groupe de criminels secouera la région en réalisant une trentaine de braquages de 1970 à 1974. Un parcours relaté dans sa biographie, Pour une poignée de cerises publié à l’occasion de la sortie du film Les Lyonnais, en 2011, dans lequel Olivier Marchal interprète son personnage.
C’est pourtant hors de sa région que la bande a établi sa légende avec le braquage spectaculaire de la poste de Strasbourg. Le matin du 30 juin 1971, déguisés en chauffagistes, l’équipe parfaitement organisée a dérobé huit sacs qui venaient d’être livrés par camionnette aux postiers. Sous la menace d’armes automatiques, ils se sont fait remettre les 12 millions de francs, soit 1,8 million d’euros, à l’intérieur du bâtiment, pour ce qui apparaît alors comme le plus gros braquage jamais commis en France.
A lire aussi«C’était une arène», la bagarre mortelle entre un trafiquant lyonnais et son lieutenant racontée au tribunal
« En termes de préparation et d’organisation, c’est un grand art. »Me André Soulier reconnaît encore aujourd’hui. L’argent de ce « casse du siècle » n’a jamais été retrouvé. Ce qui n’a pas empêché « Monmon » d’être condamné à son procès en 1977, en même temps qu’une dizaine d’autres membres de la bande. Il avait été condamné à 10 ans de prison pour plusieurs braquages.
Devenu l’un des braqueurs les plus célèbres de France dans les années 1970 après le sensationnel braquage du siècle à la Poste, Edmond Vidal est décédé dans la nuit de dimanche à lundi, à l’âge de 79 ans, après une seconde moitié de vie tranquille.
Le Figaro Lyonnais
Un demi-siècle après avoir escroqué banquiers et policiers lyonnais, Edmond Vidal est décédé dans son lit. Le célèbre braqueur qui dirigeait le Gang des Lyonnais dans les années 1970 est décédé cette nuit à l’âge de 79 ans des suites d’un cancer, selon les informations de LyonMag confirmé à FigaroSorti de prison en 1982, il s’est depuis assagi et est devenu gérant d’un magasin de textile à Lyon.
« C’était un homme intelligent, doté de capacités logistiques extraordinaires, salue André Soulier, figure de proue du barreau de Lyon qui a défendu son confrère Jean-Pierre Gandeboeuf, alias Christo. Il n’y a pas de mère, pas de père, pas de frère ou de sœur qui sont venus pleurer pendant leurs épreuves. Ils n’ont jamais fait de mal à personne à l’extérieur.”.
Originaire d’une famille gitane de Décines, dans la banlieue est de Lyon, “Monmon” avait connu la délinquance derrière les barreaux. Jeune bagarreur en blouson noir au début des années 1960, il n’avait que 17 ans lorsqu’il passa ses premiers jours à la prison Saint-Paul, dans le quartier de Perrache, pour avoir volé une caisse de cerises. Il y rencontra Jean-Pierre Gandeboeuf, autre futur membre du Gang des Lyonnais, et désormais dernier survivant de cette époque.
« Pour une poignée de cerises »
De condamnations en vols, il intégrera le gang le plus célèbre de l’époque pour ses braquages retentissants jusqu’à en devenir le chef. Le groupe de criminels secouera la région en réalisant une trentaine de braquages de 1970 à 1974. Un parcours relaté dans sa biographie, Pour une poignée de cerises publié à l’occasion de la sortie du film Les Lyonnais, en 2011, dans lequel Olivier Marchal interprète son personnage.
C’est pourtant hors de sa région que la bande a établi sa légende avec le braquage spectaculaire de la poste de Strasbourg. Le matin du 30 juin 1971, déguisés en chauffagistes, l’équipe parfaitement organisée a dérobé huit sacs qui venaient d’être livrés par camionnette aux postiers. Sous la menace d’armes automatiques, ils se sont fait remettre les 12 millions de francs, soit 1,8 million d’euros, à l’intérieur du bâtiment, pour ce qui apparaît alors comme le plus gros braquage jamais commis en France.
A lire aussi«C’était une arène», la bagarre mortelle entre un trafiquant lyonnais et son lieutenant racontée au tribunal
« En termes de préparation et d’organisation, c’est un grand art. »Me André Soulier reconnaît encore aujourd’hui. L’argent de ce « casse du siècle » n’a jamais été retrouvé. Ce qui n’a pas empêché « Monmon » d’être condamné à son procès en 1977, en même temps qu’une dizaine d’autres membres de la bande. Il avait été condamné à 10 ans de prison pour plusieurs braquages.