Le puissant leader du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, vit caché depuis des années pour échapper à Israël. L’armée israélienne a annoncé samedi avoir “éliminé” le chef du mouvement islamiste lors d’une frappe contre le siège de l’organisation à Dahieh, dans la banlieue sud de Beyrouth.
« Hassan Nasrallah est mort ». Après une nuit d’incertitude quant au sort du chef du Hezbollah, l’armée israélienne a annoncé, samedi 28 septembre, avoir tué le leader chiite libanais dans la frappe qui a visé le QG du mouvement pro-iranien, dans son bastion de la banlieue sud de Beyrouth, la veille.
Le Hezbollah n’a pas encore confirmé ni démenti l’annonce israélienne.
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Ennemi juré d’Israël, le chef du Hezbollah est rarement apparu en public depuis la guerre entre son mouvement et l’armée israélienne à l’été 2006, et son lieu de résidence est tenu secret.
Il reçoit cependant des visiteurs parmi lesquels des dirigeants de groupes palestiniens alliés à son groupe, qui publient des photos des rencontres.
Cet homme de religion fait l’objet d’un véritable culte de la personnalité auprès de ses adeptes, notamment au sein de la communauté musulmane chiite dont il est issu.
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