Au Tchad, le Conseil constitutionnel a confirmé ce jeudi 16 mai l’élection de Mahamat Idriss Déby à la présidence du pays, avec 61% des voix, loin devant Succès Masra et Albert Pahimi Padacké. Le Conseil a rejeté les recours déposés par ces deux hommes contre les résultats de l’élection présidentielle du 6 mai.
Avec notre envoyé spécial à Ndjamena, François Mazet
À Tchad, le président du Conseil constitutionnel Jean-Bernard Padaré a passé de longues minutes à détailler la décision de l’institution pour motiver le rejet des recours dont celui d’Albert Pahimi Padacké. Ce dernier a demandé annulation des votes dans cinq provinces, dans l’espoir de se hisser à la deuxième place du scrutin.
En 12 points présentés, le parti de Succès de Masra de son côté, il a exigé l’annulation totale de l’élection, s’appuyant sur son propre décompte pour se prévaloir du « vérité des urnes « . Il n’y a pas pas assez de preuves et pas assez de détails dans les allégations », a critiqué le Conseil, face au siège vide du candidat numéro 7, l’un des deux seuls opposants de Mahamat Idriss Déby à avoir boudé cette cérémonie.
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