La pratique du covoiturage est « à son plus bas niveau depuis la création du baromètre en 2021 », selon l’entreprise.
Le covoiturage a tendance à diminuer en France selon le baromètre annuel Vinci Autoroutes publié vendredi, qui constate que l’autopartage a augmenté de 2,9% par rapport au printemps 2023 sur le réseau autoroutier géré par l’entreprise autour des grandes métropoles. Selon l’étude, la pratique du covoiturage est “à son plus bas niveau depuis la création du baromètre en 2021”. Cette baisse du covoiturage « pose question, même si les deux précédentes éditions du baromètre laissaient espérer l’amorce d’un changement positif des comportements »estime Vinci Autoroutes dans son communiqué.
Pour baser son analyse, Vinci a observé le nombre de passagers dans 700 000 véhicules autour de 13 métropoles françaises entre le 3 et le 14 juin. En 2023, 83,8 % des conducteurs roulaient seuls dans leur véhicule, selon le baromètre, contre 85,7 % en 2024. Lors des trajets domicile-travail, le taux d’occupation des voitures ne s’élève qu’à 1,22, bien loin de l’objectif de 1,75 d’ici 2030 fixé dans le cadre de la stratégie nationale bas carbone. « Il faudrait multiplier par trois le nombre de covoitureurs » Pour atteindre cet objectif, Vinci Autoroutes va de l’avant.
Seules deux métropoles voient la part du covoiturage augmenter : Bordeaux et Toulon. “A Toulon, l’une des métropoles où le covoiturage est le plus pratiqué, il continue de croître (+1,4%) (…), frôlant désormais les 25%, soit un déplacement sur quatre”salue le baromètre. A Bordeaux en revanche, la hausse n’est que de +0,9%. Ailleurs, la part du covoiturage baisse partout et notamment à Tours (-5,3%), Aix-en-Provence (-5,7%), Lyon (-6,6%), en Île-de-France (-6,9%) et à Biarritz (-8,4%). Malgré tout, l’Île-de-France reste une bonne élève du covoiturage puisque près de 20 % des véhicules comportent un ou plusieurs passagers en plus du conducteur. La ville où l’on covoiture le plus parmi les 13 métropoles étudiées est Poitiers (à 26,6 %), celle où l’on covoiture le moins est Angers (2,2 %).
L’observatoire constate que le taux de covoiturage est plus faible aux heures de pointe du matin (12,5 % en moyenne), justement lors des déplacements domicile-travail. “Elle a ensuite tendance à augmenter progressivement au cours de la matinée (…) pour atteindre 20,5% en moyenne à 9h45”détaille les autoroutes Vinci.
La pratique du covoiturage est « à son plus bas niveau depuis la création du baromètre en 2021 », selon l’entreprise.
Le covoiturage a tendance à diminuer en France selon le baromètre annuel Vinci Autoroutes publié vendredi, qui constate que l’autopartage a augmenté de 2,9% par rapport au printemps 2023 sur le réseau autoroutier géré par l’entreprise autour des grandes métropoles. Selon l’étude, la pratique du covoiturage est “à son plus bas niveau depuis la création du baromètre en 2021”. Cette baisse du covoiturage « pose question, même si les deux précédentes éditions du baromètre laissaient espérer l’amorce d’un changement positif des comportements »estime Vinci Autoroutes dans son communiqué.
Pour baser son analyse, Vinci a observé le nombre de passagers dans 700 000 véhicules autour de 13 métropoles françaises entre le 3 et le 14 juin. En 2023, 83,8 % des conducteurs roulaient seuls dans leur véhicule, selon le baromètre, contre 85,7 % en 2024. Lors des trajets domicile-travail, le taux d’occupation des voitures ne s’élève qu’à 1,22, bien loin de l’objectif de 1,75 d’ici 2030 fixé dans le cadre de la stratégie nationale bas carbone. « Il faudrait multiplier par trois le nombre de covoitureurs » Pour atteindre cet objectif, Vinci Autoroutes va de l’avant.
Seules deux métropoles voient la part du covoiturage augmenter : Bordeaux et Toulon. “A Toulon, l’une des métropoles où le covoiturage est le plus pratiqué, il continue de croître (+1,4%) (…), frôlant désormais les 25%, soit un déplacement sur quatre”salue le baromètre. A Bordeaux en revanche, la hausse n’est que de +0,9%. Ailleurs, la part du covoiturage baisse partout et notamment à Tours (-5,3%), Aix-en-Provence (-5,7%), Lyon (-6,6%), en Île-de-France (-6,9%) et à Biarritz (-8,4%). Malgré tout, l’Île-de-France reste une bonne élève du covoiturage puisque près de 20 % des véhicules comportent un ou plusieurs passagers en plus du conducteur. La ville où l’on covoiture le plus parmi les 13 métropoles étudiées est Poitiers (à 26,6 %), celle où l’on covoiture le moins est Angers (2,2 %).
L’observatoire constate que le taux de covoiturage est plus faible aux heures de pointe du matin (12,5 % en moyenne), justement lors des déplacements domicile-travail. “Elle a ensuite tendance à augmenter progressivement au cours de la matinée (…) pour atteindre 20,5% en moyenne à 9h45”détaille les autoroutes Vinci.