C’La Chambre basse est l’une des principales victimes de la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier. Comme le reste des projets de loi qui étaient à l’étude à la Chambre basse, l’examen du projet de loi sur la fin de vie avait été stoppé brutalement. A l’approche de la session parlementaire, plusieurs voix s’élèvent pour reprendre le débat, mais rien n’est acté.
Invitée sur BFMTV ce mardi 24 septembre dans la matinée, Yaël Braun-Pivet estime qu’il “faut y aller”. “C’est un texte qui est attendu par les Français et donc j’espère qu’il sera réexaminé à l’Assemblée nationale avant la fin de l’année. On est prêts, le texte est prêt”, a déclaré la présidente réélue de l’Assemblée nationale.
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Le député de Charente-Maritime Olivier Falorni (affilié au groupe MoDem) a déposé une proposition de loi en ce sens. Le texte s’appuie sur la version qui était à l’étude au moment de l’interruption des débats, que l’élu présidait. Ce mardi 24 septembre, l’initiative d’Olivier Falorni avait déjà été soutenue par 166 députés.
Des divisions au sommet de l’État
De son côté, le gouvernement de Michel Barnier ne fait pas l’unanimité sur le sujet. Issu des Républicains (LR), le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est contre ce que les opposants au texte considèrent comme une « légalisation de l’euthanasie ». Même constat pour la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet (Renaissance). En revanche, la ministre de la Santé (…) Lire la suite