Northvolt a appuyé sur le frein d’urgence. Lundi 23 septembre, le fabricant suédois de batteries électriques a annoncé le licenciement de 1 600 salariés, soit un quart de ses effectifs. Cette mesure radicale est la «conséquence de la restructuration majeure réalisée suite aux problèmes financiers de l’entreprise“, explique le quotidien Actualités quotidiennes.
Depuis des mois, la saga de ce pionnier des batteries « made in Europe », dans laquelle beaucoup d’espoirs avaient été placés, traverse une situation financière critique. Un effondrement causé par des retards de production considérables, un ralentissement de la demande de véhicules électriques et une concurrence féroce des constructeurs asiatiques qui dominent le marché des batteries. Echaudé par les retards de production, BMW a annulé fin juin un contrat de 2 milliards d’euros avec Northvolt.
« Cauchemar vert »
«Les licenciements massifs chez Northvolt montrent que l’entreprise a du mal à survivre. Le fiasco de la production a fait perdre confiance aux investisseurs“, l’analyser Journées Industrie. Au bord de l’effondrement, l’entreprise doit désormais «sécuriser une injection de capital. Sinon elle ne se réveillera pas de son cauchemar vert“, prévient le titre économique.
Si celui-ci parle de « cauchemar vert », Jusqu’à présent, Northvolt était considéré comme le fleuron de l’industrie verte suédoise. En ouvrant la première méga-usine de batteries en Europe en 2021, l’entreprise fait figure de pionnière, dont l’avenir est particulièrement scruté par les fabricants européens.
Travail étranger
C’est cette usine, située dans la ville de Skelleftea, qui devrait payer le prix le plus lourd, avec 1.000 suppressions d’emplois.Une partie importante de la main d’œuvre de cette usine est d’origine étrangère“, précis Actualités quotidiennesCertains sont venus s’installer avec toute leur famille dans cette ville au cœur de la Laponie suédoise.
«De nombreux employés de Northvolt sont en Suède avec des visas de travail et risquent désormais de devoir quitter le pays s’ils perdent leur emploi et ne parviennent pas à en trouver un autre dans les quatre-vingt-dix jours.“, souligne la radio publique suédoise Radio suédoise.
En plus des licenciements à Skelleftea, 400 emplois seront également supprimés à Västerås et 200 à Stockholm.
Qui veut sauver Northvolt ?
« En ajustant ses ambitions à court terme (…), Northvolt se met en position de donner la priorité à ses engagements envers ses clients actuels du secteur automobile », “Il reste à voir si cela suffira à assurer la survie de l’entreprise”, a indiqué le fabricant de batteries dans un communiqué.
«Y a-t-il quelqu’un qui veut sauver Northvolt ?” demande le quotidien Actualités quotidiennes suédoises. Selon les médias suédois, le groupe tente d’organiser une nouvelle émission d’actions afin d’augmenter son capital. De son côté, le gouvernement suédois a prévenu qu’il ne viendrait pas au secours de Northvolt. Le Premier ministre Ulf Kristersson a indiqué mi-septembre qu’il « Il n’est pas prévu que l’État suédois devienne actionnaire ».
Northvolt a appuyé sur le frein d’urgence. Lundi 23 septembre, le fabricant suédois de batteries électriques a annoncé le licenciement de 1 600 salariés, soit un quart de ses effectifs. Cette mesure radicale est la «conséquence de la restructuration majeure réalisée suite aux problèmes financiers de l’entreprise“, explique le quotidien Actualités quotidiennes.
Depuis des mois, la saga de ce pionnier des batteries « made in Europe », dans laquelle beaucoup d’espoirs avaient été placés, traverse une situation financière critique. Un effondrement causé par des retards de production considérables, un ralentissement de la demande de véhicules électriques et une concurrence féroce des constructeurs asiatiques qui dominent le marché des batteries. Echaudé par les retards de production, BMW a annulé fin juin un contrat de 2 milliards d’euros avec Northvolt.
« Cauchemar vert »
«Les licenciements massifs chez Northvolt montrent que l’entreprise a du mal à survivre. Le fiasco de la production a fait perdre confiance aux investisseurs“, l’analyser Journées Industrie. Au bord de l’effondrement, l’entreprise doit désormais «sécuriser une injection de capital. Sinon elle ne se réveillera pas de son cauchemar vert“, prévient le titre économique.
Si celui-ci parle de « cauchemar vert », Jusqu’à présent, Northvolt était considéré comme le fleuron de l’industrie verte suédoise. En ouvrant la première méga-usine de batteries en Europe en 2021, l’entreprise fait figure de pionnière, dont l’avenir est particulièrement scruté par les fabricants européens.
Travail étranger
C’est cette usine, située dans la ville de Skelleftea, qui devrait payer le prix le plus lourd, avec 1.000 suppressions d’emplois.Une partie importante de la main d’œuvre de cette usine est d’origine étrangère“, précis Actualités quotidiennesCertains sont venus s’installer avec toute leur famille dans cette ville au cœur de la Laponie suédoise.
«De nombreux employés de Northvolt sont en Suède avec des visas de travail et risquent désormais de devoir quitter le pays s’ils perdent leur emploi et ne parviennent pas à en trouver un autre dans les quatre-vingt-dix jours.“, souligne la radio publique suédoise Radio suédoise.
En plus des licenciements à Skelleftea, 400 emplois seront également supprimés à Västerås et 200 à Stockholm.
Qui veut sauver Northvolt ?
« En ajustant ses ambitions à court terme (…), Northvolt se met en position de donner la priorité à ses engagements envers ses clients actuels du secteur automobile », “Il reste à voir si cela suffira à assurer la survie de l’entreprise”, a indiqué le fabricant de batteries dans un communiqué.
«Y a-t-il quelqu’un qui veut sauver Northvolt ?” demande le quotidien Actualités quotidiennes suédoises. Selon les médias suédois, le groupe tente d’organiser une nouvelle émission d’actions afin d’augmenter son capital. De son côté, le gouvernement suédois a prévenu qu’il ne viendrait pas au secours de Northvolt. Le Premier ministre Ulf Kristersson a indiqué mi-septembre qu’il « Il n’est pas prévu que l’État suédois devienne actionnaire ».