L’altérité a toujours été au centre de l’ambition des Étonnants voyageurs. Rencontre avec Jean-Michel Le Boulanger, président du Festival, qui entend l’ouvrir “aux imaginaires du monde”.
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Le 34e Cette édition du Festival des Étonnants voyageurs aura vu la participation de plus d’une trentaine de pays. Plus de 250 rencontres avec des écrivains et des artistes sont organisées à Saint-Malo. Pour le président du Festival, Jean-Michel Le Boulanger, la diversité est une richesse.
Franceinfo Culture : Comment définiriez-vous le festival des Étonnants voyageurs ? Quelle est son identité, son ADN ?
Jean-Michel Le Boulanger : Programmation et rencontres. Le Festival est ouvert aux imaginaires du monde. Plus d’une trentaine de pays de tous les continents sont présents à Saint-Malo, d’où le nom Les Étonnants voyageurs. L’objectif est d’aller à la rencontre des autres. Il y a une vraie rencontre. Pendant le Festival, nous organisons 250 rencontres avec des écrivains, artistes et réalisateurs. Nous essayons d’apporter une vraie richesse.
Quoi de neuf par rapport aux éditions précédentes ?
Nous nous sommes fixés trois ans pour apporter des nouveautés qui impliquent la diversification des offres, la multiplication des rencontres à la fois dans de grands espaces comme avec la poétesse polonaise Olga Tokarczuk, prix Nobel de littérature 2018, mais aussi des apéritifs pour dix personnes avec un écrivain ou un artiste ou encore une visite à la plage avec un poète géomorphologue. L’idée est de quitter l’enceinte du festival pour se rendre dans l’espace public, par exemple avec les Brigades d’Intervention Littéraire.
Comment renouveler le public, le rajeunir ?
Nous avons fait une étude l’année dernière sur le public. Il est en effet vieux et aisé. Nous ciblons désormais spécifiquement les jeunes. Nous leur consacrons deux jours, le jeudi pour les collégiens et le vendredi pour les lycéens. Il faut voir l’enthousiasme de ces jeunes qui accueillent les écrivains comme des rockstars. Nous organisons également un salon de la jeunesse. Ensuite, nous développons une politique tarifaire solidaire en augmentant les prix pour les plus aisés et en les baissant pour les plus précaires. Nous avons rendu l’accès gratuit pour les moins de 18 ans et également l’accès au Salon du Livre pour tous.
Pourquoi le cinéma dans un festival littéraire ? Allez-vous développer cet aspect ?
Le cinéma a toujours été à l’ordre du jour, dès le début de l’aventure. Le festival Étonnants Voyageurs est un festival de création sous ses différentes formes. C’est un choix historique. Cette année, il y a 52 films, principalement des documentaires. Lorsqu’un film est présenté, nous veillons à réunir le réalisateur et un scénariste pour comparer les perspectives. Nous n’avons pas l’ambition d’aller au-delà de cette programmation. Nous ne sommes pas dans un développement tous azimuts mais dans une logique de qualité.
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